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#PrayForAmazonia est l’un des principaux hashtags de Twitter en ce moment. La raison pour laquelle cette tendance est devenue très populaire ces derniers jours est que la forêt amazonienne est en proie à des incendies depuis trois semaines et que le gouvernement brésilien refuse de réagir face à cette catastrophe.
La fumée des incendies est si forte que les résidents de Sao Paulo ont décidé de partager des photos et des vidéos de leur ville plongée dans l’obscurité total. Ils ont déclaré que même les tempêtes n’assombrissent pas autant leur ciel. Notons que Sao Paulo se trouve en fait à 3300 km de la forêt amazonienne.La fumée peut même être vue de l’espace !
Selon Inverse, ces incendies auraient été provoqués par des agriculteurs et des bûcherons parce qu’ils voulaient défricher l’Amazonie pour plus de terres. La restriction sur l’Amazonie était en fait beaucoup plus stricte auparavant, mais depuis que le gouvernement Bolsonaro a pris le pouvoir, elle est devenue nulle et non avenue.
Les données de l’Institut brésilien de recherche spatiale ont montré qu’environ 870 mille carrés de l’Amazonie ont été détruits par des incendies déclenchés par l’homme. Au lieu de reconnaître cette réalité, le Premier ministre brésilien Jair Bolsonaro l’a rejetée comme un mensonge et a congédié la personne qui avait fait cette déclaration.
La forêt amazonienne produit 20 % de l’air que nous respirons, possède 40 % des forêts tropicales du monde et détient 20 % de l’approvisionnement mondial en eau douce.
Selon le National Geographic, 10 % des espèces dans le monde perdront leur habitat, et risquent de disparaître. Le cycle de l’eau sera affecté au niveau régional, voire mondial, et il y aura moins de précipitations qu’auparavant.
L’Amazonie aspire également le carbone de l’atmosphère, donc si 60 % de celle-ci est déboisée, cela déchaînerait environ 5-6 ans d’émissions de carbone dans notre atmosphère. Par conséquent, cette situation ne fera qu’aggraver le changement climatique.
Un groupe appelé Amazon Watch sur Twitter a déclaré qu’il s’agit d’une « tragédie internationale et que nous pouvons aider en soutenant la résistance courageuse des peuples indigènes de l’Amazonie et en expliquant clairement aux entreprises agroalimentaires et aux financiers impliqués dans la destruction que nous n’allons pas acheter leurs produits ».
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