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L’économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis, notamment la crise économique induite par la COVID-19. Dans le dernier rapport d’examen de la politique commerciale (RPC), l’Organisation mondiale du commerce (OMC), soutient qu’entre le dernier RPC en 2015 et maintenant, le PIB par habitant du Maroc a connu une augmentation notable, passant de 3.236 $ à 3.570 $.
Malgré une chute de 7,2% en 2020, due à la pandémie, une forte croissance a été enregistrée. Selon le rapport, le commerce international du Maroc a prospéré, avec l’Union européenne en tant que principal partenaire commercial, notamment sur l’export de fruits et légumes, mais pas que…
Les produits à l’export
Les exportations marocaines, brillent à l’international et tablent sur de nombreux produits tels que les produits chimiques, les véhicules, le textile ou encore les produits minéraux, qui ont tous connus une croissance considérable. Le rapport souligne également l’attrait du Maroc pour les investisseurs étrangers, avec le stock d’investissements directs étrangers (IDE) passant de 49,7 milliards de dollars en 2015 à 73,0 milliards de dollars en 2021.
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L’étude note toutefois que, malgré un engagement du pays avec l’OMC, notamment par la soumission de nombreuses informations sur le marché, certaines notifications sont en attente, au niveau de l’agriculture et des subventions, restées non résolues jusqu’en décembre 2023. Et de préciser à nouveau que nonobstant ce détail, l’engagement du Maroc envers les normes commerciales internationales est évident à travers sa ratification de l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) en 2019.
Grâce à cet accord, établissant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), et autres accords (avec le Royaume-Uni, par exemple), les accords commerciaux régionaux du pays ont bénéficié d’un coup de pouce.
Par ailleurs, le Maroc a introduit une nouvelle loi sur l’investissement, en 2022, visant à promouvoir la production locale, stimuler les exportations et réduire les disparités régionales. A ce propos, le rapport met en lumière les efforts du Maroc en matière de réformes réglementaires et structurelles, notamment l’adoption d’un nouveau Code des marchés publics en 2023 et la création du Conseil de la concurrence en 2018. Des initiatives telles que la stratégie « Génération Green 2020-2030 » prouvent la volonté du Maroc à renforcer le secteur agricole et à créer des opportunités d’emploi.
La résilience marocaine
La résilience économique marocaine a toujours été saluée. En 2023, notamment, l’économie marocaine a affiché une croissance robuste, portée par une importante reprise de la demande intérieure ainsi qu’une dynamisation des exportations. Les experts tablaient déjà sur une croissance d’environ 3,5 % à moyen terme, grâce à une augmentation des investissements.
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En février 2024, le Fonds monétaire international (FMI), rendait public ses conclusions, suite à une visite de 15 jours à Rabat.
« Nous continuons à être impressionnés par la résilience de l’économie marocaine malgré une année difficile, marquée par la sécheresse et la baisse de la récolte agricole. Il y a eu le séisme au mois de septembre, où la croissance a ralenti. Nous avons également observé un ralentissement de la croissance au sein de l’Union européenne, partenaire important du Maroc. Cependant, la croissance s’est accélérée en 2023 à environ 3%, contre un peu plus de 1% en 2022. Elle a été tirée au cours du premier semestre par l’export, et pendant le second semestre par la demande interne. Nous anticipons la continuité de la croissance cette année autour de 3,5%, surtout que l’investissement va s’accélérer au vu des plans d’infrastructures dans les secteurs de l’eau, dans le cadre de la Coupe du monde 2030 et la mise en œuvre continue des réformes structurelles. Cela sera positif pour la consommation et l’investissement », déclarait le chef de mission du FMI au Maroc, Roberto Cardarelli, à cette occasion.
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