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En 2025, le Maroc prévoit d’investir 200 millions de dirhams pour renforcer l’utilisation de la langue amazighe au sein des institutions publiques, consolidant ainsi les avancées réalisées ces dernières années.
Lors de la deuxième Rencontre du Cèdre de l’Atlas, Oubdi Youssef, chef de la division des études et de la formation au ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration (MTNRA), a souligné que cet investissement fait partie d’un programme gouvernemental de promotion de la langue amazighe, d’un montant global d’un milliard de dirhams.
Youssef a détaillé les axes stratégiques de cette initiative, qui vise à faire du numérique un vecteur clé pour l’intégration du tamazight. Le programme 2021-2026 met en avant l’importance de l’officialisation de la langue.
Lire aussi : Amazigh : lancement d’une plateforme numérique d’enseignement à distance
Parmi les mesures envisagées, on trouve l’amélioration de l’accueil des usagers amazighophones, l’intégration de la langue dans les outils de communication et les services numériques, ainsi que le recrutement de personnel maîtrisant le tamazight.
Un accent particulier sera mis sur la formation des fonctionnaires, avec un programme qui inclut des modules de lecture et d’écriture en tifinagh, ainsi que des cours sur le vocabulaire administratif et juridique. Ce projet sera réalisé en collaboration avec l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM).
Le ministre a également insisté sur la nécessité de collaborer avec les collectivités territoriales pour assurer une intégration fluide de la langue amazighe. Un projet pilote sera lancé dans 40 communes pour tester l’efficacité des mesures proposées avant une généralisation.
Les réalisations antérieures incluent le recrutement de 464 agents d’accueil et la production de 3.000 panneaux de signalisation en langue amazighe. Une étude est en cours pour évaluer l’intégration du tamazight sur les sites web de 158 administrations publiques, témoignant de l’importance stratégique du numérique pour sa diffusion et son ancrage dans la société marocaine.
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