En France, le groupe EDF a payé cher ses écarts en matière de paiement des fournisseurs. Au-delà des conséquences de la médiatisation du sujet sur l’image de l’entreprise, le ministère des Finances a envoyé un signal fort en lui infligeant une amende de 1,8 million d’euros pour 38,4 millions d’euros de factures payées en retard. En France, les délais de paiement sont plafonnés à 60 jours à compter de la date de facture ou 45 jours après la fin du mois de livraison. Il arrive pourtant que les entreprises dépassent ces délais de plusieurs jours.
Un modèle français mal appliqué
Sur plusieurs sujets, la réglementation marocaine s’inspire des règles françaises. En revanche, dans la pratique il existe d’importantes différences. Il y a quelque part un manque de courage politique. Sur les délais de paiement, la réglementation ne protège pas suffisamment les petites entreprises.
Aujourd’hui, payer très en retard est la règle. Dans certains secteurs, il faut compter jusqu’à douze mois. La dégradation des délais de paiement a créé un cercle vicieux. Lorsqu’une entreprise est payée très en retard, elle-même le répercute sur ces fournisseurs. Au même temps, certaines entreprises se font volontairement de la trésorerie sur de plus petites qu’elles. Le faible pouvoir de négociation des petites structures les soumet au dictat des plus grandes.
Des initiatives inefficaces
Les nombreuses alertes n’ont rien changé à la situation, surtout chez les grandes entreprises. Elles continuent à payer très en retard leurs fournisseurs. Les délais de paiement se sont dégradés de 10 jours pour atteindre 115 jours en moyenne. Par contre, elles encaissent en moyenne en 83 jours. Elles se font donc de la trésorerie sur leurs fournisseurs alors qu’elles sont celles qui ont le moins de problèmes de cash. Le problème est que les mauvais payeurs continuent d’agir en toute impunité. Pour les victimes, c’est une double sanction puisqu’elles sont taxées sur les montants non recouvrés. Si toutes les entreprises respectent la loi, c’est-à-dire 60 jours de délais de paiement, les TPE et PME gagneraient 30 milliards de DH de trésorerie. Pour l’instant, cela ressemble bien à de la science-fiction.
Il faudra des mesures courageuses pour dissuader les mauvais payeurs, mais depuis le temps que le problème est connu, aucune décision politique ou fiscale ne semble pouvoir enrayer le phénomène.
Le commerce extérieur au vert, malgré un déficit croissant
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM), a révélé que les exportations de biens marocaines ont connu une hausse de 6,2% à fin octobre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente.
Mbaye Gueye - 19 décembre 2024Les OPCVM atteignent 663,3 MMDH d’actifs nets à fin novembre 2024
Économie - Une hausse de 18,5% depuis le début de l’année, selon le rapport de la politique monétaire publié par Bank Al Maghrib.
Rédaction LeBrief - 19 décembre 2024L’inflation attendue à 0,8% au T4-2024 (BAM)
Économie - BAM a indiqué l’inflation au Maroc devrait revenir à 0,8% au quatrième trimestre (T4) 2024, après 1,3% le trimestre précédent.
Mbaye Gueye - 19 décembre 2024L’ACAPS renforce la protection des assurés, affiliés et adhérents
Économie - L'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) a publié son rapport annuel 2023.
Mbaye Gueye - 18 décembre 2024Injaz Al-Maghrib : une assemblée générale sous le signe des réalisations et de l’avenir
Économie - L’assemblée générale ordinaire d’Injaz Al-Maghrib s’est tenue le 17 décembre 2024 au siège de Wafa Assurance, à Casablanca.
Mbaye Gueye - 18 décembre 2024Banques : le besoin en liquidité atteint 131,6 MMDH au T3 2024
Économie - Le besoin en liquidité des banques marocaines a atteint 131,6 MMDH en moyenne hebdomadaire au troisième trimestre 2024
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024Le dirham s’apprécie de 2,3% face au dollar américain au T3-2024 (BAM)
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) a annoncé que le dirham s’est apprécié de 2,3% face au dollar et de 0,31% vis-à-vis de l’euro au troisième trimestre 2024.
Mbaye Gueye - 18 décembre 20245G au Maroc : un défi technologique avant le Mondial 2030
Économie - À l’approche du Mondial 2030, le Maroc aspire à intégrer pleinement la 5G dans son paysage technologique.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Automobile : La bonne dynamique s’estompe
J.R.Y - 4 juillet 2019PLF 2025 : impôt sur le revenu, à quels changements s’attendre ?
Économie - Au cœur de cette réforme, l’impôt sur le revenu (IR) fait l’objet d’une révision significative. Selon Mohamed Rahj, professeur à l’Université et consultant expert des questions en fiscalité, l’objectif principal de ce projet est de « rehausser le salaire net des employés sans accroître la charge des employeurs ».
Farah Nadifi - 21 octobre 2024Coupe du Monde 2030 : la feuille de route
Économie, Sport - Le Maroc, l’Espagne et le Portugal préparent une Coupe du Monde qui marquera l’histoire. Ce projet tripartite dépasse le cadre sportif pour devenir un levier stratégique.
Farah Nadifi - 5 décembre 2024PLF : voici les principales actions programmées en 2024
Économie - Le projet de loi de Finances (PLF) pour l’année 2024 a été adopté, jeudi 19 octobre, par le Conseil de gouvernement
Manal Ben El Hantati - 23 octobre 2023Importations de céréales : les chiffres de 2024
Économie - Entre janvier et novembre 2023 et la même période en 2024, les importations totales de produits ont augmenté de 9 %.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024Port de Tarfaya : une extension de la halle aux poissons pour 5 millions de dirhams
Économie - Le port de Tarfaya a renforcé son infrastructure avec l’extension de la halle aux poissons comprenant un espace de vente.
Rédaction LeBrief - 19 novembre 2024Croissance : la consommation des ménages en berne
J.R.Y - 7 septembre 2020Dessalement : le Maroc et les USA unissent leurs forces pour l’avenir de l’eau
Économie - Un atelier organisé par l’ONEE en partenariat avec l’Ambassade des États-Unis met en lumière les dernières avancées technologiques dans le domaine du dessalement.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024