Le chef de l’armée algérienne a refusé d’accepter les conditions préalables aux pourparlers visant à mettre fin à la crise politique du pays, affirmant qu’il n’y avait « plus de temps à perdre ».
Les Algériens descendent dans la rue tous les mardis et vendredis depuis février pour réclamer des changements politiques, aboutissant à la démission du président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril dernier.
Mais les efforts déployés pour organiser de nouvelles élections présidentielles se sont enlisés, les manifestants exigeant toujours le départ de personnalités clés du régime et une refonte du système politique du pays nord-africain.
« Il n’y a plus de temps à perdre », a déclaré le chef de l’armée Ahmed Gaid Salah lors d’un discours prononcé pendant une cérémonie retransmise à la télévision, rejetant ce qu’il a appelé « des conditions préalables qui ressemblent à des diktats ».
« Les élections sont le point essentiel autour duquel le dialogue doit se concentrer, un dialogue que nous saluons et que nous espérons voir réussir, » a déclaré Gaid Salah.
Un comité de sept membres a été mis en place, chargé par le président par intérim Abdelkader Bensalah de discuter des modalités de la prochaine élection, après la démission de Bouteflika qui est resté au pouvoir pendant deux décennies.
Mais le mouvement de protestation a demandé que certaines mesures soient prises avant l’ouverture d’un dialogue, notamment la libération des personnes arrêtées dans le cadre des manifestations.
Les militants souhaitent également que moins de forces de police soient déployées lors des manifestations hebdomadaires, et ont appelé à la levée des blocus mis en place à l’entrée d’Alger tous les vendredis qui gênent la tenue des rassemblements.
Bensalah avait déclaré qu’il était prêt à « étudier » les revendications.
Mais Gaid Salah, mardi, a dénoncé « les idées vénéneuses… notamment la libération des détenus, injustement accusés pour leurs opinions » et souligné l’indépendance de la justice.
Le déploiement de la police mise en place «pour la sécurité des marches était une mesure prise dans l’intérêt de la population», a-t-il ajouté, insistant sur le fait que les rassemblements doivent être correctement organisés «pour éviter toute forme de violence».
Une élection présidentielle prévue pour le 4 juillet a été reportée après que les deux seuls candidats potentiels — tous deux peu connus — aient vu leur candidature rejetée.
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