Le gouvernement va donner, comme l’année dernière, une orientation sociale au Budget en accordant la priorité aux secteurs de l’Éducation ou encore de la santé. Le dialogue social devrait coûter 5,2 milliards de DH en 2020. Par ailleurs, les investissements du budget général sont fixés à 55 milliards de DH. Ceci dit, l’objectif affiché est de ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB. Pour y arriver, il va falloir dégager des économies sur les dépenses. Le ministre des Finances promet entre autres des économies sur le train de vie de l’État.
C’est reparti pour un marathon de plusieurs mois. Mohamed Benchaaboun, ministre des Finances a présenté ce jeudi devant les parlementaires, la feuille de route pour l’année prochaine. Le gouvernement table sur une croissance de 3,7 % et un déficit budgétaire de 3 % sous l’hypothèse d’une récolte céréalière moyenne de 70 millions de quintaux, un cours moyen de la tonne de gaz butane à 350 dollars et une parité dollar/dirham à 9,65.
Une croissance en demi-teinte
La croissance devrait accélérer de 0,9 point par rapport au score attendu en 2019. La prévision sur laquelle a été bâti le projet de loi de finances 2020 est légèrement plus prudente que les anticipations de Bank Al-Maghrib (4 %) et du FMI (3,8 %). Cependant, le rebond espéré de l’économie n’efface pas la critique sur la faiblesse de la croissance. Les fluctuations du PIB sont encore très dépendantes de la performance du secteur agricole. Une fois encore, l’ajustement viendra principalement du comportement de ce secteur puisque sa valeur ajoutée devrait progresser de 4,1 % en 2020 contre une baisse de 3,8 % prévue en 2019. En revanche, le recul de la valeur ajoutée des activités non agricole n’est pas un bon signal. Elle passerait de 3,7 % à 3,6 %.
Le difficile équilibre du budget
Le niveau de la croissance sert aussi de baromètre pour dessiner la trajectoire budgétaire. Et, une croissance non agricole qui stagne pourrait ralentir la performance des recettes. D’autant plus qu’en face, les demandes sociales sont de plus en plus importantes et il faudra donc mobiliser davantage de ressources pour les financer. Autrement, l’État continuera à vendre ses bijoux de famille ou bien à creuser la dette pour financer le déficit.
Comme l’année dernière, le gouvernement va donner une orientation sociale au Budget avec donnant la priorité aux secteurs de l’Éducation ou encore de la santé. Le dialogue social devrait coûter 5,2 milliards de DH en 2020. Par ailleurs, les investissements du budget général sont fixés à 55 milliards de DH. Pour tenir son objectif de déficit budgétaire à 3 %, il va falloir dégager des économies sur les dépenses. Le ministre des Finances promet des économies sur le train de vie de l’État. Cela devrait permettre d’économiser plus de 1 milliard de DH en 2020. Il faudra bien plus que cela et le courage politique pour raboter certaines niches fiscales par exemple pour gagner un peu plus de marge de manœuvre.
Banques : le besoin de liquidité à 138,8 MMDH en octobre (BAM)
Économie -BAM a révélé que le besoin de liquidité des banques s'est établi à 138,8 MMDH en moyenne hebdomadaire au mois d'octobre 2024.
Mbaye Gueye - 8 novembre 2024TPE et PME : l’appel à une nouvelle représentation à la deuxième Chambre
Économie - Une conférence de presse a réuni plusieurs acteurs du secteur privé désireux de remettre en question la représentation des TPE-PME.
Ilyasse Rhamir - 8 novembre 2024Aides au logement : 28.000 bénéficiaires et 11,4 MMDH investis
Économie - Le programme d’aide directe au logement a bénéficié à environ 28.458 personnes au 5 novembre dont 26% de MRE.
Ilyasse Rhamir - 8 novembre 2024TPE, PME : quelle place dans la course entrepreneuriale ?
Économie - Lors d'une conférence de presse, la Confédération marocaine des TPE-PME soulèvera plusieurs points de tension avec la CGEM.
Ilyasse Rhamir - 8 novembre 2024Casablanca : augmentation des prix de la viande
Économie - Les prix de la viande et des fruits à Casablanca ont connu des variations cette semaine avec une augmentation notable.
Ilyasse Rhamir - 8 novembre 2024Vente des carburants : les professionnels réclament un contrôle plus strict
Économie - Les patrons de stations-service dénoncent la montée en puissance du marché parallèle des hydrocarbures.
Mbaye Gueye - 8 novembre 2024Huile d’olive : le Maroc se tourne vers le Brésil
Économie - Avec la baisse de la production d’huile d’olive, le Maroc a choisi le Brésil pour combler l’écart d’approvisionnement.
Ilyasse Rhamir - 8 novembre 2024Secteur non financier : hausse du crédit bancaire de 2,5% en novembre
Économie - La progression annuelle du crédit bancaire au secteur non financier (SNF) s’est élevée à 2,5% contre 2,4% en octobre.
Mbaye Gueye - 30 décembre 2024Oppo Reno5 officiellement lancé au Maroc
J.R.Y - 3 mars 2021Sénégal : formation aux métiers du gaz et pétrole
Afrique, Économie, Économie L’exploitation des gisements offshore du Sénégal devrait débuter fin 2023 grâce aux formations aux métiers du gaz et pétrole
Nora Jaafar - 26 octobre 2023Du Rif au reste du monde : le cannabis marocain trace sa route légale
Économie - La première exportation légale de cannabis marocain vers l'Europe représente une avancée majeure pour le pays.
Chaima Aberni - 10 novembre 2023Immobilier logistique : un segment peu exploité
Économie - L'AMDL a publié les résultats de l'enquête sur l'immobilier logistique au Maroc, réalisée en partenariat avec l'OMCL
Rédaction LeBrief - 13 décembre 2023Secteur de l’artisanat : croissance record en 2023
Économie - Le secteur de l'artisanat réalise un record de ventes de 984 MDH à fin novembre 2023, soit une hausse de 7% par rapport à 2022.
Chaima Aberni - 28 décembre 20232024 : le Maroc conserve ses espoirs malgré la sécheresse
Économie En 2024, le Maroc fait face à un paysage économique complexe, avec des défis tels que la sécheresse et l'inflation.
Chaima Aberni - 23 janvier 2024Attijariwafa Bank affiche une croissance de 24,9% au T1 2024
Économie - Attijariwafa Bank réalise une performance exceptionnelle au premier trimestre 2024 avec un PNB de 8,5 MMDH, en hausse de 24,9%.
Chaima Aberni - 29 mai 2024