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« La campagne est terminée et le travail commence », a déclaré Boris Johnson, promettant de dynamiser le pays.
Comment va-t-il dynamiser l’économie, qui est passée du sommet aux échelons inférieurs de la ligue des principales économies du G7 depuis le vote Brexit ?
L’Office for Budget Responsibility du Royaume-Uni a averti qu’un Brexit sans accord augmenterait le taux de chômage de plus de 5 %, ferait dégringoler les prix immobiliers d’environ 10 % et plongerait finalement la Grande-Bretagne dans une récession qui ferait chuter l’économie de 2 % l’année prochaine.
Selon l’Institut national de recherches économiques et sociales, l’économie est peut-être déjà en récession.
Plusieurs groupes d’entreprises se sont précipités pour donner leurs conseils au nouveau premier ministre – pour assurer la certitude et, idéalement, un Brexit plus efficace.
L’agence de notation Moody’s a averti que la victoire de Boris Johnson augmente le risque d’un Brexit sans accords.
Le Fonds monétaire international a publié ses dernières perspectives économiques. Elle s’attend maintenant à ce que l’économie du Royaume-Uni connaisse une croissance de 1,3 % en 2019. Mais cette prévision suppose un Brexit méthodique suivi d’une transition graduelle.
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