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L’écologiste suédoise Greta Thunberg, 16 ans, est invitée par un groupe de députés au Parlement français ce mardi après-midi, mais elle va probablement recevoir une réaction glaciale d’un groupe de parlementaires d’extrême droite.
Samedi, Guillaume Larrivé, candidat présidentiel des Républicains, a appelé ses collègues à « boycotter » le discours de Thunberg à l’Assemblée nationale.
« Nous n’avons pas besoin de gourous apocalyptiques pour lutter intelligemment contre le changement climatique, nous avons besoin de progrès scientifiques et de courage politique».
Le républicain Julien Aubert a également annoncé qu’il ne viendrait pas « applaudir la prophétesse en short ». Il appelait Thunberg « la lauréate du prix Nobel de la peur ».
Thunberg a été invité par 162 députés du groupe climatique transparent « Accélérons ». Elle tiendra une réunion ouverte avec les autres parlementaires et assistera également à la séance de questions du gouvernement.
La présidente de Génération Écologie, Delphine Batho, a critiqué l’attitude des députés opposés à la participation de Thunberg.
Vendredi, l’adolescente de 16 ans a reçu les éloges de la chancelière allemande Angela Merkel et, dimanche, elle a reçu un prix de 25 000 euros offert par des vétérans de la Seconde Guerre mondiale dans le nord de la France.
La jeune fille est aujourd’hui l’un des principaux visages de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle a un message clair : les dirigeants doivent faire davantage d’efforts pour réduire les émissions de combustibles fossiles et prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique.
Dans ses discours, Thunberg réclame des mesures environnementales. Elle a lancé un mouvement de grève dans les écoles où des centaines de milliers d’étudiants ont rejoint la cause à travers le monde.
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