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16ème édition du festival Jazzablanca : une clôture haute en couleurs

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Antibalas et Mehdi Nassouli, sur la scène d’Anfa Park, lors de la 16ème édition de Jazzablanca, le samedi 24 juin 2023. © Sife El Amine

Immersions musicales, découvertes et têtes d’affiche de renommée internationale… Jazzablanca a clôturé, samedi 24 juin, sa 16ème édition à l’issue de trois soirées magiques, pleines d’énergie, de musique, d’émotions, et surtout de bonheur, se réjouissent les organisateurs.

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À Anfa Park comme à la Place des Nations-Unies, la soirée finale du festival a rassemblé des festivaliers en liesse, à l’issue de trois soirées mémorables mettant en avant des artistes venus des quatre coins du monde. La troisième soirée de Jazzablanca a remporté un franc succès auprès d’un public venu nombreux pour la clôture d’une édition flamboyante marquée par la performance du chanteur libano-américano-britannique, Mika.

Les scènes de Jazzablanca ont chaleureusement accueilli un total de six concerts, qui ont enchanté le public. D’abord, détaille le communiqué, à Anfa Park, la soirée, affichant complet, a débuté en compagnie de la chanteuse et pianiste américaine Sarah McCoy, qui a illuminé la Scène 21 de sa voix profonde et authentique. Le trio britannique GoGo Penguin a ensuite emmené le public dans un doux voyage instrumental aux sonorités jazz.

Après une entrée en scène enflammée, le groupe d’afrobeat new-yorkais Antibalas et le prodige gnaoui marocain Mehdi Nassouli se sont partagé l’espace de la scène Casa Anfa pour offrir un véritable moment de transe porté par de puissants instruments tels que le guembri, le saxophone, le shekere et les congas.

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Et près de 13 ans après sa dernière performance au Maroc, le très attendu concert de Mika, au rythme duquel un public multi-générationnel a chanté et dansé, a été un véritable succès. Tombé sous le charme des Jazzablancais, le chanteur n’a fait qu’un avec son public, allant même jusqu’à se fondre dans la foule, soulignent les organisateurs.

Parallèlement, à la Place des Nations-Unies, le public avait rendez-vous avec le groupe Badil qui a animé la Scène BMCI, accessible à tous, avec des sons rock psychédéliques et les mélodies du désert. La formation révélation Jubantouja a pris le relais pour un vibrant concert de clôture, mêlant musique métissée et poésie amazighe, directement venue du Haut-Atlas marocain.

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Ce bouquet final mémorable a été précédé, pendant deux jours, d’une programmation tout aussi impressionnante avec, entre autres, le monstre sacré du rythm and blues et de la funk, Nile Rodgers, la reine du blues-rock américain, Beth Hart, la superstar mondiale Aloe Blacc auteur du tube « I need a dollar » et le prodige du jazz marocain, Ismail Sentissi.

Du côté de la Scène BMCI, incarnant la dimension urbaine et inclusive d’un festival profondément attaché à sa ville, six groupes marocains, dont les registres et sensibilités musicales mettent à l’honneur les musiques du Sud, ont transporté, pendant trois soirées, le public avec des rythmes à la fois ancestraux et résolument modernes, reflétant ainsi la richesse et la diversité culturelle du Maroc d’aujourd’hui.

Le déroulement et l’organisation impeccables de cette 16ème édition confirment l’image cosmopolite de Jazzablanca au rang des festivals des grandes capitales du monde. L’événement, notent les organisateurs, se distingue désormais dans le paysage culturel national en tant que boutique festival à taille humaine. Un festival qui continue d’écrire son histoire et de graver des souvenirs dans le cœur des Casablancais. L’attention portée à l’expérience festivalière, à la découverte ainsi qu’au partage, confère à Jazzablanca sa singularité.

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