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Respectivement battus par le Sénégal et l’Algérie, Tunisiens et Nigérians se retrouvent ce mercredi pour la «petite finale» de la CAN 2019. Pas celle qu’ils espéraient, mais une finale quand même. Les regrets sont forcément nombreux pour ces deux équipes, éliminées du tournoi à l’issue de scénarios cruels.
Regrets
Les Aigles de Carthage ont ainsi eu droit à un pénalty à un quart d’heure de la fin de leur opposition contre les Lions de la Téranga. Un pénalty qui aurait pu être synonyme de balle de match pour les Tunisiens, qui disputaient leur première demi-finale depuis leur sacre de 2004. Malheureusement pour les Aigles, le tireur Ferjani Sassi a manqué de lucidité face au portier sénégalais. La peine était d’autant plus cruelle que c’est sur un but contre son camp du défenseur Dylan Bronn que le Sénégal a décroché sa qualification après avoir lui aussi manqué un pénalty dans le temps réglementaire.
De son côté, le Nigéria qui a lui aussi vu un de ses joueurs inscrire un but contre son camp. C’est William Ekong qui offrait l’ouverture du score aux Algériens dès la 40e minute. Les Super Eagles égalisaient grâce à leur meilleur buteur Odion Ighalo en seconde période, mais se faisaient crucifier à la toute fin du temps réglementaire par un coup franc magistral de Riyad Mahrez (90e + 5).
Remobilisation
Passé la frustration de l’élimination, il est désormais question de terminer sur une bonne note, pour l’une comme l’autre de ces deux équipes. «Nous avons essayé de remonter le moral des joueurs très déçus après l’élimination en demi-finale de la CAN devant le Sénégal (0-1) et il est très important de gagner notre prochain match», a déclaré ce mardi Alain Giresse, sélectionneur de la Tunisie. «Une médaille de bronze dans une compétition aussi prestigieuse que la CAN, ne peut qu’encourager les joueurs à faire de leur mieux et confirmer leur prestation des derniers matches», a-t-il ajouté.
Du côté du Nigéria, l’heure est aussi à la remobilisation «Nous avons joué contre l’équipe la plus forte du tournoi, mais nous étions aussi très bons, maintenant nous voulons revenir avec la troisième place», a espéré Gernot Rohr, le technicien allemand à la tête des Super Eagles, en conférence de presse.
Gernot Rohr s’attend à un match «très difficile physiquement». L’enjeu le justifierait, et le passif des confrontations entre les deux équipes aussi. Elles s’étaient déjà affrontées pour cette troisième place en 1978. A l’époque, les joueurs tunisiens quittaient la pelouse suite à l’égalisation nigériane (1-1) à la 42e minute, pour protester contre l’arbitrage. Résultat, les Eagles remportaient l’opposition sur tapis vert. Les chemins des deux équipes s’étaient aussi croisés lors de la CAN 2004. La Tunisie s’imposait alors aux tirs au but, avant de soulever le trophée trois jours plus tard, pour ce qui reste son seul sacre continental à ce jour.