Alors que le prix du baril de pétrole oscille entre 99 et 105dollars, on s’attend à une baisse des prix à la pompe au Maroc dans les prochaines semaines. Le prix du litre degasoil et d’essence devrait baisser sous les 13 DH si les cours à l’international ne repartent pas à la hausse.Le décalage tarifaire entre les prix à l’international et ceux pratiqués à la pompe est lié aux délais de livraison. Un opérateur qui passe commande d’une quantité de gasoil raffiné aujourd’hui n’est livré qu’au bout de quatre semaines. Le prix qu’il devra payer est celui de la date de livraison et non de la date à laquelle il a passé commande.
3 facteurs d’explications
La flambée des prix à la pompe au Maroc est due àtrois principaux facteurs. Tout d’abord, le marché pétrolier marocain ne pèse pas lourd à l’international, ce qui limite lescapacités des pétroliers du Maroc dans les négociations avec les fournisseurs. Ensuite, la hausse des prix des produits pétroliers est largement organisée avec une spéculation à son paroxysme. Sur ce point, pas de solutionsur le marché international, toutefois les pétroliers du Maroc pourraient revoir leur marge à la baisse. Une action solidaire qu’on a pu observersous d’autres cieux. Enfin, il y a la gestion des distributeursmarocains et leurs moyens limités en termes de stockage. Siles réservoirs des différents opérateurs étaient plus grands, on pourrait en profiter quand le cours à l’international est bas et stockersix à sept mois de besoins en carburants, engrangeant même une plus-value. Dans ce sens, la piste d’utiliser les réservoirs de la raffinerie Samir par l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONYHM), étudiée par l’ancien gouvernement après autorisation du tribunal, devrait être à nouveau examinée.
Des solutions pour limiter l’impact de la hausse des prix
L’actuel exécutif travaille sur unprojet de loi relatif à l’indexation des prix du transport routier aux prix du carburant. Il vise à doter les professionnels d’un mécanisme juridique pour les aider à s’adapter aux fluctuations des cours du carburant. En attendant, 307 millions de DH (MDH) ont déjàété débloquésau profit des professionnels du transport routier.Ce soutien vise à maintenir l’activité économique, éviter toute perturbation dans l’écosystème de transport et réduire les effets de la crise sur le pouvoir d’achat des citoyens. L’autre piste que le gouvernement devrait étudier est celle de la baisse des taux de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ou de la Taxe intérieure de consommation (TIC). D’autres pays ont déjà franchi le pas pour ne pas recourir à une subvention directe en attendant une accalmie sur les marchés internationaux, ce qui ne risque pas d’arriver de sitôt avec toutes les incertitudes qui planent sur le monde.
Banques : le besoin en liquidité atteint 131,6 MMDH au T3 2024
Économie - Le besoin en liquidité des banques marocaines a atteint 131,6 MMDH en moyenne hebdomadaire au troisième trimestre 2024
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024Le dirham s’apprécie de 2,3% face au dollar américain au T3-2024 (BAM)
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) a annoncé que le dirham s’est apprécié de 2,3% face au dollar et de 0,31% vis-à-vis de l’euro au troisième trimestre 2024.
Mbaye Gueye - 18 décembre 20245G au Maroc : un défi technologique avant le Mondial 2030
Économie - À l’approche du Mondial 2030, le Maroc aspire à intégrer pleinement la 5G dans son paysage technologique.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024L’avenir énergétique du Maroc : un nouveau chapitre d’investissements et d’innovations
Économie - Le Maroc, dans un contexte mondial de transition énergétique, se positionne en acteur majeur grâce à des investissements colossaux dans les énergies renouvelables.
Farah Nadifi - 18 décembre 2024Hausse de 1,8 million m3 de la capacité de stockage des produits pétroliers à horizon 2030
Économie - Leila Benali a annoncé une augmentation de 1,8 million de m³ des capacités de stockage des produits pétroliers d'ici 2030.
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024Maroc-Afrique : les volumes d’échanges commerciaux en hausse de 45%
Afrique, Économie, Économie - Le volume des échanges commerciaux entre le Maroc et les autres pays africains est passé de 36 milliards de dirhams (MMDH) en 2013 à 52,7 MMDH en 2023
Mbaye Gueye - 18 décembre 2024Mobilisation foncière : un moteur pour l’investissement au Maroc
Économie - Nadia Fettah a annoncé que près de 18.000 hectares de foncier public ont été mobilisés en 2024 pour soutenir des projets d’investissement.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Le Maroc se dote d’un cadre juridique pour les crypto-actifs
Économie - Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), a annoncé que le cadre juridique régissant les crypto-actifs au Maroc est en phase d’adoption.
Mbaye Gueye - 18 décembre 2024Groupes familiaux : à l’ère des holdings
Hafid El Jaï - 22 mai 2021« Les réformes fiscales propulseront les recettes fiscales à plus de 329 MMDH en 2025 », Lekjaa
Économie - Les réformes fiscales engagées en 2023 devraient faire passer les recettes fiscales de 201 MMDH en 2021 à plus de 329 MMDH en 2025, soit une hausse de 63%, selon Fouzi Lekjaa.
Rédaction LeBrief - 3 décembre 2024Digital Morocco 2030 : les grands axes de la stratégie révélés
Rédaction LeBrief - 25 septembre 2024Le premier congrès international des mines du Maroc ouvre ses portes
Économie - Le congrès international des mines du Maroc (IMC Morocco 2024) a débuté, ce mardi, à Marrakech.
Mbaye Gueye - 3 décembre 2024Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?
Économie - Selon une étude, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires. Ce classement est-il en phase avec la réalité?
Sabrina El Faiz - 9 avril 2024Transferts des Marocains de l’étranger : une montée impressionnante
Économie - Les transferts de fonds des Marocains résidant à l'étranger (MRE) continuent d'afficher des résultats record.
Farah Nadifi - 4 novembre 2024