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Les établissements de protection sociale jouent un rôle important pour le soutien des plus vulnérables. C’est un dispositif qui donne aux personnes concernées les moyens de poursuivre leurs études et de saisir des opportunités qui pourraient leur permettre d’avoir de meilleures conditions de vie dans le futur.
La ministre de l’Insertion sociale, Aouatif Hayar, a indiqué, le 6 avril 2022 devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants, qu’un montant de 150 millions de DH (MDH) a été consacré au soutien de 1.075 établissements de protection sociale, soit au profit de 100.568 bénéficiaires au titre de cette année.
Elle a également précisé que l’objectif de son département consiste à former 10.000 assistantes et assistants sociaux à l’horizon 2030, en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. En présentant un exposé sur « la situation des établissements de protection sociale », elle a précisé que «les maisons des étudiants (Dar attalib) et des étudiantes bénéficieront à hauteur de 63% de ce soutien».
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Former les assistants est une nécessité
Au sujet des assistants, la ministre a consacré un volet de sa présentation qui explique la situation et les problématiques liées à cette catégorie. En effet, le total des assistants sociaux relevant de l’Entraide nationale, et qui exerce dans différents types d’établissements de protection sociale, dépasse les 12.000. Parmi les problématiques citées par AouatifHayar, le manque de spécialisation des assistants, le degré de compétence en milieu rural, l’absence d’un système de valorisation des acquis, la carence du volet pratique dans le cycle de formation. Elle souligne également les conditions de travail qui n’attirent pas les ressources humaines et compliquent leur rétention.
En outre, Hayar a précisé que son ministère a lancé la stratégie du pôle social 2021-2026 avec une série de chantiers ayant trait à la généralisation de la protection sociale dans le cadre du chantier royal. Cela consiste aussi à mettre en œuvre des lois spécifiques aux établissements de protection sociale et aux assistants sociaux, à recourir à la numérisation pour améliorer l’offre et l’accès aux services, à optimiser le fonctionnement de l’Institut national de l’Action sociale et à promouvoir la qualité de la prise en charge au sein desdits établissements.
Dès lors, améliorer les situations professionnelle et académique des assistants sociaux est une condition sine qua non. Pour promouvoir les droits des catégories sociales, il faut mettre en application les différents programmes et politiques de développement.
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Les établissements de protection sociale (EPS)
En ce qui concerne la loi 14-05 et son décret, publiés respectivement en 2006 et en 2007, régissant les conditions d’ouverture et de gestion des établissements de protection sociale, ils visent à réglementer le champ des EPS via un système normatif lié aux conditions d’ouverture, d’encadrement, d’infrastructure et des types de prestations. Concrètement, la loi et son décret servent à améliorer les conditions de prise en charge au sein de ces établissements, notamment Dar Al Atfal, Dar Talib, Dar Taliba et les Centres pour jeunes mineurs défavorisés.
En outre, ces établissements, mis en place par le gouvernement en faveur de personnes issues de famille à faible revenu, prennent en charge leurs hébergement, nourriture et encadrement.
Dans ce cadre, le groupe socialiste a plaidé pour des solutions pratiques et pour garantir la bonne gestion des établissements de protection sociale. Il a également souligné l’impératif d’élargir la base des centres de protection sociale des personnes âgées et d’activer le « revenu de la dignité », engagement antérieur du gouvernement.
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