En raison de la recrudescence des contaminations à la Covid-19 et ses variants dans certaines parties du monde, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi des scénarios prévisionnels concernant l’évolution de la pandémie cette année. Le pire de ces derniers prévoit l’apparition d’un nouveau variant plus virulent que ceux qui ont déjà fait des millions de morts au cours des deux dernières années.
Le scénario le plus probable aux yeux de l’organisation onusienne est toutefois moins dramatique. Il concerne une baisse progressive de la gravitédes infections, grâce à un renforcement de l’immunité collective des populations. Dans une version revisitée de son plan stratégique de lutte contre la pandémie, publiée le mercredi 30 mars,Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur généraldel’OMS, explique : «sur la base de ce que nous savons désormais, le scénario le plus probable est que le virus va continuer à évoluer, mais que la sévérité de la maladie qu’il provoque va aller s’amenuisant au fur et à mesure que l’immunité augmente grâce à la vaccination et aux infections».
Soulignant qu’il espère que cette nouvelle révision du plan anti-Covid-19 soit la dernière, le patron de l’agence onusienne de la Santé a rappelé que, depuis sa détection en Chine à la fin de 2019, le nouveau coronavirus à fait plus de six millions de morts dans le monde.
De plus, il a prévenu quedes pics d’infections pourront refaire leur apparition de temps à autre au fur et à mesure que l’immunité baissera de nouveau, ce qui nécessitera des rappels de vaccination, notamment pour les personnes vulnérables. «Dans le meilleur des cas, nous verrions des variants moins sévères émerger et il n’y aura pas besoin de nouvelles formules de doses de rappel et de vaccins pour les combattre», précise Adhanom Ghebreyesus. Cependant,«dans le scénario du pire, un virus plus virulent et hautement transmissible émerge. Face à cette nouvelle menace, la protection des populations, grâce à une précédente vaccination ou une infection, contre les formes sévères de la maladie ou le décès va se réduire rapidement», a-t-il alerté.
Selon lui, il faudrait dans ce cas revoir et modifier les formulesdes vaccins existants et s’assurer qu’ils sont distribués aux personnes les plus vulnérables. Maria Van Kerkhove, qui dirige les efforts delutte contre laCovid pour l’OMS, a indiqué pour sa part que même sous sa forme actuelle «le virus a encore beaucoup d’énergie». D’après les données de l’Organisation, plus de dix millions de personnes ont été infectées et 45.000 sont mortes la semaine dernière à cause de la Covid-19.La responsable ajoute qu’il est très probable que ce nombre soit encore bien plus élevé. Elle explique ce constat par la réduction drastique du nombre de tests de dépistage effectués dans plusieurs pays à la suite de la levée des restrictions sanitaires contre le virus. Un relâchement quientrave l’évaluation et le suivi de l’expansion de la pandémie.
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