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Depuis le premier cas enregistré en fin 2019, la propagation et la mutation de la pandémie aux niveaux local, national et international ne se sont plus arrêtées. Au Maroc, comme ailleurs dans le monde, les restrictions imposées par les gouvernements ont permis de contrer et de ralentir l’expansion du virus, et de diminuer le nombre de contaminations.
Une part importante de la planète s’est confinée et déconfinée, en fonction du nombre de contaminations enregistrées dans chaqueterritoire. Face à ces nouvelles circonstances, les forces mondiales se sont précipitées pour trouver « le vaccin »qui protégera l’humanité du virus, qui sepropageà une vitesse vertigineuse,ainsi que ses effets nocifs sur le corps humain.
En Chine, la flambée des cas est sans précédent. La métropole de Shanghai est devenue l’épicentre de la nouvelle vague de contaminations. Selon le ministère de la Santé chinois, elle a enregistré, le 27 mars 2022, plus de 70% du bilan national quotidien. Ipso facto, Shanghai a imposé le bouclage de certains quartiers pendant 48 heures, en procédant à des tests approfondis.
Stratégie zéro Covid: la bataille semble perdue
Depuis quelques jours, Shanghai et ses 25 millions d’habitants vivent un confinement alterné pour enrayer la recrudescence des cas de contamination. Il concerne la moitié de la ville durant les quatre premiers jours, et l’autre moitié sera confinée pour les quatre jours suivants. Dans ce pays, qui affiche commeslogan « zéro Covid », la bataille semble difficile à mener face à Omicron. En revanche, le nombre de contaminations n’a pas diminué même après avoir adopté cette stratégie, indique la presse nationale chinoise.
Contrairement à la ville Xi’an, Shanghai et la capitale Pékin n’ont jamais fait l’objet d’un confinement total. Un communiqué officiel de la part du haut responsable de la mairie, Ma Chunlei, a souligné que «face à la forte augmentation du nombre de personnes infectées, nos préparatifs étaient insuffisants».
Lire aussi :Covid-19 : la situation épidémiologique au Maroc est « sous contrôle »
La 4edose du vaccin se concrétise
Le président Joe Biden a annoncé, mercredi30 mars 2022,qu’il a reçu sa deuxième dose de rappel du vaccin contre le coronavirus. Quelques heures plus tôt, l’Agence américaine du médicament (FDA) avait donné le feu vert pour mettre en place une quatrième dose. Cette décision intervient simultanément avec les signes du rebond épidémique aux États-Unis. En effet, le sous-variant d’Omicron BA.2 est30% plus contagieux que le précédent, mais moins dangereux, selon l’OMS.
«De nouvelles preuves suggèrent qu’une deuxième dose de rappel d’un vaccin à ARNm améliore la protection contre le Covid-19 sévère et n’est pas associée à de nouveaux problèmes de sécurité», a avancé la FDA dans un communiqué.
La recommandation d’un recours à la quatrième dose intervient à la suite des craintes d’une propagation des variants d’Omicron, selon le Washington Post.
En France, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué que la 4edose est un sujet de discussion avec la Haute autorité de la santé. Il a annoncé que cette dose était déjà disponible pour les personnes fragiles (+80 ans et personnes immunodépressives).
Au Maroc, la quatrième dose n’est pas encore envisagée selon le directeur du laboratoire de virologie à l’université Hassan II de Casablanca, Mustapha Ennaji. Il a souligné que «la quatrième dose sert à rappeler et à renforcer le système immunitaire contre le virus pour assurer une meilleure protection. Auniveau national, la situation épidémiologique est stable et la quatrième dose n’est pas envisagée».
Lire aussi :Covid-19 : la vague Omicron est finie, mais pas la pandémie
Le Maroc: quelle situation épidémiologique?
La situation épidémiologique au Maroc montre une baisse des cas contaminés ces derniers temps, même après la levée des restrictions. Mustapha Ennaji nous a expliqué que le nombre de contaminationsau Maroc est stable, ce qui a permis de lever certaines restrictions. En revanche, les mesures sanitaires telles que le port du masque, la vaccination et la désinfection sont à prendre au sérieux. Il ajoute qu’«ils’agit dans ce cas d’une responsabilité individuelle que chacun de nous doit respecter pour son bien personnel et aussi pour le bien collectif».
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