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Le Maroc a pris plusieurs mesures concrètes pour «le renforcement de son architecture nationale de la protection physique des matières nucléaires», a affirmé lundi l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc à Vienne, Azzeddine Farhane.
Présentant la déclaration du Royaume à la Conférence 2022 des États parties à l’amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires (A/CPPMN), Farhane a indiqué que«le Maroc adhère pleinement au principe selon lequel la responsabilité première en matière de protection physique des matières nucléaires et de la sécurité nucléaire dans sa globalité revient entièrement aux États, conformément à leurs obligations nationales et aux engagements internationaux».
L’ambassadeur a relevé: «Le Maroc a renforcé son arsenal juridique dans le domaine de la sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques durant l’année 2021», ajoutant que «le pays a mis en œuvre plusieurs chantiers dans ce domaine, à l’issue de son premier plan stratégique 2017/2021».
L’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) a organiséen 2020 une campagne d’investigation «en vue d’identifier toutes les matières nucléaires se trouvant dans les emplacements hors installations (LOFs) utilisant de faibles quantités de matières nucléaires et la collecte des informations relatives aux déclarations à soumettre à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)», a-t-il indiqué.
«Suite à cette campagne, 71 établissements ont été notifiés par l’AMSSNuR et 28 visites ont été effectuées pour le recensement des informations relatives aux matières nucléaires et travaux de recherche et développement», a précisé le diplomate.
Dans ce cadre, l’AMSSNuR a élaboré un plan stratégique 2022/2026 «concernant la mise en place des outils de gouvernance et de pilotage, notamment, le renforcement du leadership en sécurité, la consolidation des compétences ainsi que des mécanismes d’évaluation», a-t-il précisé, ajoutant que le Maroc poursuit, en coopération avec l’AIEA, ses activités de formation aux niveaux national et régional dans divers domaines relatifs à la sécurité nucléaire pour le partage de connaissances et bonnes pratiques en la matière.
Au niveau international, «la contribution du Maroc aux efforts menés pour le renforcement du régime international de la sécurité nucléaire a été riche dans son contenu, diversifiée dans sa méthodologie et multiforme dans sa dynamique», a souligné Farhane, faisant savoir que le Royaume a aussi mis en place une plateforme de coopération régionale en Afrique pour contribuer activement au développement de la coopération régionale Sud-Sud, à travers des réseaux internationaux, en l’occurrence le Forum of Nuclear Regulatory Bodies in Africa « FRNBA », le Regulatory Cooperation Forum « FRC », l’Arab Network of Nuclear Regulatory « ANNuR »et le Global Nuclear Safety and Security Network « GNSSN ».
L’ambassadeur a également passé en revue les participations du Maroc à plusieurs projets et évènements internationaux en la matière, rappelant que le Royaume a organisé, en octobre 2015, avec l’Espagne, le premier exercice conjoint de son genre « Gate to Africa »sur la réponse à un acte malveillant lors du transport d’une source radioactive du Port d’Algésiras à celui de Tanger Med.
Dans ce cadre, le Maroc se félicite de la publication officielle du document de synthèse sur l’exercice « Gate to Africa », par l’Agence Internationale de l’Énergie atomique (AIEA) en décembre 2020, en tant que document de référence pour les États membres dans la conduite des prochains exercices sur la protection physique des matières nucléaires pendant le transport maritime des sources radioactives.
«Le Maroc réitère son attachement aux principes qui régissent le multilatéralisme, y compris le respect mutuel, la transparence, l’inclusivité et l’esprit de consensus», a-t-il enchaîné, soulignant que «la tenue de cette Conférence intervient dans un contexte international, dans lequel la sécurité nucléaire constitue un véritable défi qui nécessite une conjugaison des efforts globaux au moment où l’usage de composantes nucléaires à des fins malveillantes constitue la plus grave menace actuelle pour la paix et la sécurité internationales».
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