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Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, et ses homologues d’Israël, du Maroc, d’Egypte, des Emirats arabes unis et de Bahreïn ont conclu lundi une rencontre inédite sur le sol israélien visant à renforcer leur coopération. Réunis à Sde Boker, les six ministres des Affaires étrangères ont tous condamné l’attaque de Daech dimanche à Haderadans laquelle deux policiers ont été tués.
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Les six MAE sur la même longueur d’onde
Lors d’une conférence de presse commune, l’Iran et la résolution du conflit israélo-palestinien ont été les principaux sujets évoqués. Israël a exprimé principalement ses craintes d’un possible retour à un accord de 2015 encadrant le programme nucléaire de l’Iran auquel il s’oppose alors que les représentants des pays arabes et des États-Unis ont eux insisté sur l’importance de renforcer la coopération multilatérale et de résoudre le conflit israélo-palestinien. «Nous écrivons ici l’histoire, bâtissons une nouvelle architecture basée sur le progrès, la technologie, la tolérance religieuse, la sécurité et le renseignement (…) Cela intimide, dissuade nos ennemis communs, en premier lieu l’Iran», a déclaré le chef de la diplomatie israélienne, Yaïr Lapid. Au côté de Yaïr Lapid, Antony Blinken a plutôt insisté sur les « gains » liés à la normalisation en 2020 entre Israël, les Emirats, Bahreïn et le Maroc, qui selon lui ne doivent pas faire oublier le conflit israélo-palestinien. La normalisation « n’est pas un substitut » à des « progrès » entre Israéliens et Palestiniens, a-t-il dit réaffirmant son soutien à la solution à deux Etats, une Palestine viable au côté d’Israël.Hier dimanche, jour de la rencontre du Néguev, le président palestinien Mahmoud Abbas a reçu Blinken. Abbas en a profité pour dénoncerla politique de « deux poids deux mesures » des Occidentaux, prompts selon lui à invoquer le droit international pour imposer des sanctions à la Russie qui a envahi l’Ukraine, mais pas à Israël pour ses « crimes » dans les Territoires palestiniens occupés.
Bourita dénonce l’attaque de Hadera et parle de la vision royale
«Notre présence ici est la meilleure réponse à cette attaque», a déclaré le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, appelant à ce que fleurisse un «esprit du Néguev, celui de la coexistence».«Nous soutenons une solution à deux États, Israël et la Palestine vivant côte à côte et Al-Qods-Est étant la capitale des Palestiniens. Nous pensons que c’est possible», a dit Bourita en reprenant la vision du Souverain.«Nous sommes ici aujourd’hui parce que nous croyons sincèrement et profondément à la paix», a ajouté Nasser Bourita qui n’a pas manqué de souligner que«la décision de reprendre les relations bilatérales entre le Maroc et Israël n’est pas une décision opportuniste. C’est une conviction et une décision basée sur les relations de longue date qu’entretiennent le Maroc et Israël ainsi que le Roi Mohammed VI et la communauté juive». «J’espère que l’on se rencontrera la prochaine fois dans un désert différent mais avec le même état d’esprit»,a conclut Bourita.
Un prochain sommet dans le Sahara marocain ? A suivre…
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