Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Du nouveau dans les affaires liées au scandale »sexe contre bonnes notes ». Deux professeurs d’université ont écopérespectivement d’un an et de 18 mois de prison ferme pour « harcèlement sexuel » contre des étudiantes. Deux autres universitaires, poursuivis pour la même charge, ont pour leur part été relaxés par le tribunal de première instance de Settat (centre-ouest). SelonAïcha El Guella, une avocate de la partie civile, «c’est un jugement clément pour des affaires d’abus sexuel. Mais l’essentiel, c’est que deux accusés soient condamnés à de la prison ferme».
Lire aussi :Sexe contre bonnes notes : deux ans de prison pour un professeur de l’université de Settat
Les quatre prévenus, enseignant à l’université Hassan 1er de Settat, étaient poursuivis notamment pour « incitation à la débauche », « discrimination fondée sur le genre » ou encore « recours à la violence contre des femmes », rapporte l’AFP.La même source précise aussi queles deux étudiantes, qui s’étaient constituées partie civile, vont de leur côté obtenir chacune des dommages-intérêts de 60.000 DH.
Par ailleurs, la peine de deux ans de prison ferme, prononcée à l’encontre d’un autre professeur de l’université Hassan 1er, a été confirmée ce lundi par la cour d’appel de Settat. Ce dernier était poursuivi pour »attentat à la pudeur avec violence » dans le cadre de cettemême affaire, indique Aïcha El Guella.
Pour rappel, ce scandale qui a secoué l’institution académique au Maroc a éclaté à la fin de 2021, après la publication sur les réseaux sociaux de messages à caractère sexuel échangés entre un des professeurs incriminés et ses étudiantes. Cette affaire a par la suite motivé plusieurs autres étudiantes de différents établissements universitaires à dénoncer les professeurs qui les harcèlent. Un professeur à Tanger a été d’ailleurs condamné en février dernier à un an de prison ferme pour « harcèlement sexuel » contre une étudiante.
Lire aussi :Sexe contre bonnes notes : à Tanger, un prof condamné à un an de prison ferme
Grâce à une mobilisation active sur les réseaux sociaux, l’omerta sur le chantage sexuel en milieu universitaire a été brisée. Et, depuis, plusieurs universités ont mis en place des numéros gratuits d’aide aux victimes et constitué des cellules de veille.
Temps de lecture : 3 minutes
Casablanca : partenariat pour promouvoir l’entrepreneuriat sportif chez les jeunesDeux conventions de partenariat ont été signées ce lundi au siège du Conseil de la région Casablanca-Settat, dans le but de promouvoir l’ent… |
Berkane : l’INDH soutient l’employabilité des jeunes à travers deux nouveaux accords-cadresDans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), deux accords-cadres ont été signés lundi à Berkane afin de renf… |
Affaire El Mahdaoui : le journaliste écope de 18 mois de prison fermeLe journaliste Hamid El Mahdaoui a écopé d’une peine de 18 mois de prison ferme suite à la décision rendue par le tribunal de première insta… |
Alerte aux escroqueries : la CNSS dénonce des usurpations d’identité et des tentatives d’arnaqueLa Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) lance un avis de mise en garde à l'attention de ses assurés suite à des tentatives d’escroque… |
Dialogue relancé entre la Justice et les avocatsLe 9 novembre, une rencontre s’est tenue entre Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, et l’Association des Barreaux du Maroc (ABAM) sous… |
Un imposteur écope de trois ans pour usurpation d’identitéLa Chambre criminelle de la Cour d’appel de Rabat a récemment condamné un homme à trois ans de prison ferme pour usurpation d’identité, impl… |
Grève des avocats : accord entre le ministère de la Justice et l’ABAMLe ministère de la Justice et l’Association des Barreaux du Maroc (ABAM), ont annoncé un accord, a indiqué un communiqué diffusé par SNRT. S… |
Grève des avocats : l’ABAM maintient le mouvement et reste ouverte à la médiationL'Association des barreaux du Maroc (ABAM) a décidé de maintenir la grève des avocats, entamée début novembre, en protestation contre les pr… |