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La récente montée en flèche des prix du pétrole s’est très vite répercutée sur le marché national, libéralisé depuis 2015. Le cours du baril de pétrole aconnu une hausse spectaculaire en raison du double effet de l’inflation mondiale et du conflit russo-ukrainien. Résultats : les prix de l’essence et du gasoil ont ainsiaugmenté dans les différentes stations nationales. Alors que le prix du baril a atteint 130 dollars au début de ce mois de mars, les craintes se renforcent concernant une nouvelle augmentation des prix des carburants.
Ce 16 mars, le quotidien L’Opinion indiqueque plusieurs propriétaires de stations-service avertissentque le prix du gasoil pourraiît connaitre une légère haussedans les semaines qui viennent.«Nous avons été informés par la société distributrice qu’il pourrait y avoir une augmentation supplémentaire», avance un professionnel du secteur, soulignant que l’approvisionnement a été réduit ces derniers jours. Il précise aussi : «dans nos fournitures quotidiennes, nous recevons la moitié de ce que nous recevions d’habitude».
Du côté des sociétés distributrices, le défi qui se pose aujourd’hui est d’éviter une augmentation des prix à la pompe. Pour ce faire, les opérateurs du secteur n’excluent pas la possibilité d’entamer des négociations avec le gouvernement avant de décider des mesures à entreprendre. Idéalement, ces échanges pourraient aboutir à une aide financière comme c’était le cas des professionnels de transport, rapporte le journal.
Il faut rappelerque les prix du diesel et de l’essence ont respectivement atteint 11,21 et 12,96 DH. Cependant, il est possible que les prix reculent, si la baisse du cours de pétrole, observée ces deux derniers jours, se poursuit.
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