Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Investissements étrangers directs : Pourquoi le Maroc s’en sort mieux

Investissements étrangers directs : Pourquoi le Maroc s’en sort mieux

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Certes, le flux net des investissements directs étrangers a reculé de 17 % à fin mai. Mais, cette baisse de régime ne donne pas forcément une idée du comportement des IDE en fin d’année. Malgré le décrochage de 33 % du flux net à la même période en 2018, l’année s’était achevée sur une hausse de 29 % !

Temps de lecture : 3 minutes

Le Maroc a retenu 14 milliards d’investissements directs étrangers sur les premiers mois de cette année. En tenant compte des sorties, le flux net s’est établi à 8,1 milliards de DH, soitune baisse de 17 % à fin mai. Malgré cette baisse de régime, le Royaume s’en tire relativement mieux pour plusieurs raisons. D’abord, la baisse de 2019 est moins importante comparée à la même période en 2018 où le flux net avait dévissé de 33 %. Ensuite, il ne faut pas tirer de conclusions définitives sur la base des performances en milieu d’année. Une grosse transaction peut rapidement faire bouger les lignes. Malgré la contre-performance de 33 % des IDE (investissements directs étrangers) au premier semestre en 2018, le Maroc a terminé l’année en hausse de 29 %.

Par ailleurs, le Maroc se comporte très bien dans un contexte mondial où les investissements directs étrangers ont reculé sur les trois dernières années. Sur le continent, le Maroc figure toujours en tête des pays les plus attractifs. Sur les dix dernières années, les IDE n’ont baissé qu’une seule fois. Cela témoigne de l’attractivité de la destination Maroc, malgré le printemps arabe qui a exacerbé le risque dans la région.

Les opérations automobiles, aéronautiques et européennes soutiennent les IDE

De grandes opérations dans les secteurs automobile et aéronautique ont soutenu les IDE ces dernières années. Les cessions du groupe SNI ont aussi participé au dynamisme des investissements directs étrangers. Pour le reste, la conjoncture particulièrement en Europe, principal partenaire économique du Royaume impacte les investissements en direction du Maroc.

Les opérations en provenance de l’Union européenne sont sur une tendance baissière. En revanche, les pays arabes renforcent leurs positions dans le Royaume. Il reste que pour l’économie, les retombées ne sont pas les mêmes. L’investissement à forte valeur ajoutée notamment dans l’industrie émane surtout des pays européens. Les pays du Golfe sont plus présents dans l’Immobilier. Aujourd’hui, ce secteur pèse lourd dans les IDE que reçoit le Maroc. Le challenge est d’arriver à retenir plus d’investissement dans l’industrie. Les stratégies sectorielles, notamment le plan d’accélération industrielle ont permis d’améliorer l’attractivité du Maroc dans ce domaine. Il reste à assurer une cohérence entre les différentes stratégies et aussi à renforcer la formation des profils qualifiés pour attirer davantage de donneurs d’ordres étrangers.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

MRE : un pilier pour le développement durable

Les Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi…

Agriculture : l’irrigation localisée en plein essor

Le Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi…

Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiaux

Le secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale…

Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durable

En 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie…

Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?

Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo…

Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?

Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi…

Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaine

Depuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra…

PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinos

Dans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire