L’heure est grave. La guerre en Ukraine risque de mettre à genoux l’économie nationale. Pour prendre connaissance de la situation économique et financière et des impacts de la crise ukrainienne sur l’économie marocaine, le chef de la diplomatie, Nasser Bourita, et l’argentière du royaume, Nadia Fettah Alaoui, se sont réunis jeudi à Rabat avec les responsables de Bank Al-Maghrib, Tamwilcom, l’Office des changes, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et leGroupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM).
Les participants à cette réunion ont pu prendre connaissance des derniers indicateurs conjoncturels.L’économie nationale est appelée à relever en 2022 des défis en lien avec l’envolée à l’international des prix des matières premières et énergétiques, accentuée par la crise ukrainienne. Dans ce contexte, Bourita et Fettah Alaoui ont tenu à assurer les opérateurs économiques du soutien et de l’accompagnement du gouvernement pour faire face aux difficultés pouvant découler de cette situation.
Premières mesures décidées : renforcer l’appui au financement du cycle d’exploitation et la relance de l’investissement des entreprises en relevantles plafonds de garantie au titre de l’offre classique « Tamwilcom » afin d’augmenter le potentiel d’offre de crédits de trésorerie et en rééchelonnant les crédits « Oxygène et relance » pour une durée pouvant atteindre 3 ans.
D’autres mesures seront prises en fonction de l’évolution de la situation, assure le gouvernement. A cet effet, il a été convenu de maintenir ce cadre de concertation qui bénéficiera de l’appui du ministère des Affaires étrangères.Est-ce un nouveau Conseil de veille économique (CVE) qui ne dit pas son nom ? A suivre…