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Suite à l’invasion russe en Ukraine, l’Union européenne et les États-Unis ont adopté une batterie de mesures punitives contre Moscou. Parmi ces sanctions, le retrait d’un certain nombre de banques russes du système de paiement international Swift, nécessaire pourla réalisationde transactions financières mondiales. Cette démarche risque d’affecter plusieurs pays, dont le Maroc. En effet, cette exclusion risque d’impacter l’économie du Royaume qui a exporté entre 2018 et 2020environ 1,3 milliard de DH d’agrumes par anvers la Russie. En 2021, la valeur de ces exportationsn’a été que de 443 millions de DH (MDH), affichant un important recul par rapport à 2020 (1.251MMDH).
Dans son édition de ce mercredi 2 mars, Les Inspirations Éco estime que la contre-performance des expéditions n’est pas la seule préoccupation du Maroc. Le quotidien évoque aussila complexitédu recouvrement des créances relatives aux marchandises déjà expédiées, la Russie étant désormais quasiment isolée du système international et la campagne d’exportations ayant pris fin en décembre dernier.
La même source souligne que la Russie a absorbé la commercialisation de 30% des 540.000 tonnes d’agrumes produites par le Royaume ainsi 50% de ses250.000 tonnes de clémentines. Après son écartement de Swift, Moscou aura ainsi beaucoup de mal à s’acquitter des factures de sesfournisseurs étrangers. Selon Kacem Bennani Smires, président de l’Association des exportateurs d’agrumes du Maroc (Citrus Export), «le gros souci demeure que plusieurs reliquats n’ont pas encore été réglés».
Par ailleurs, plusieurs commerçants et agriculteurs de la région de Souss-Massa risquent de ressentir davantagela pression de la sortie de la Russiede Swift, car certains d’entre eux traitent principalement avec des fournisseurs russes. La production locale de tomates et d’agrumes suit un système de quotas définis directement par des agences de transit en coordination avec des clients russes et des agriculteurs locaux. Si les agences en question n’arrivent plus à exporter les produits agroalimentaires de la régionvers la Russie, les opérations de production et la valeur qu’elles apportent à l’économie locale risquent de disparaître aussi. Affaire à suivre.
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