Santé : les infirmiers rejettent l’accord gouvernement/syndicats et appellent à une grève nationale
Juste après l’annonce de la signature d’un accord entre le gouvernement et les principaux syndicats du secteur médical, le syndicat indépendant des infirmiers (SIIIT) a fait savoir dans un communiqué, publié jeudi dernier, qu’il rejetait cet accord. Pour protester, le SIIIT a également appelé à une grève nationale de 72 heures du 2 au 4 mars prochain, dans «tous les services hospitaliers et centres de santé», à l’exception des services d’urgences, de réanimation et de soins intensifs. Une pétition, recensant pour l’heure plus de 10.000 signataires, a également été lancée par le SIITS.
«Nous invitons tous les infirmiers et techniciens de santé du Maroc à signer cette pétition», rapporte un communiqué publié le 25 février par l’organisation syndicale. «Cette pétition, adressée au chef du gouvernement, a pour but de contester les acquis du dialogue social dans le secteur de la santé».
Le SIIIT a été rejoint dans la foulée par le Mouvement des infirmiers et techniciens de santé au Maroc (MITSAM), qui a à son tour rejeté l’accord syndical, faisant savoir qu’il se joindrait à la grève nationale. Le MITSAM prévoit, en outre, d’organiser un sit-in devant le siège du ministère de la Santé et de la Protection sociale les 3 et 4 mars, afin de dénoncer leur «exclusion du dialogue social».
Lire aussi :Covid-19 : les professionnels de la Santé, premières victimes de la pandémie
Les raisons de la discorde
L’accord rejeté par les infirmiers avait été signé jeudi dernier, au terme d’une réunion présidée par Aziz Akhannouch, en présence de Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, de Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, ainsi que des membres des organisations syndicales les plus représentatives du secteur médical.
Cet accord prévoit notamment d’augmenter les salaires des médecins du secteur public, des pharmaciens et des dentistes, avec l’application de l’indice-échelon 509 dans le calcul de leurs salaires. Concernant les infirmiers, l’accord leur permettra «de bénéficier de l’avancement dans le cadre et le grade», selon un communiqué publié par le gouvernement à l’issue de la rencontre. Des avancées jugées trop insuffisantes par les syndicats infirmiers.
«On a accordé aux médecins l’indice 509 (augmentation de salaire), les administrateurs ont eu une augmentation de la prime de risque (1.400 DH brut) et seront ainsi presque sur un pied d’égalité avec les infirmiers, tandis qu’on a accordé à ces derniers uniquement l’ancienneté qui ne leur rapporte aucun bénéfice, notamment en termes d’argent», s’est indignée Fatima-Zahra Belline, membre du MITSAM, dans les colonnes de Hespress FR.
Sur ses réseaux sociaux, le Mouvement des infirmiers et techniciens de santé a de nouveau appelé le gouvernement à répondre en urgence aux revendications des infirmiers et techniciens de santé. Parmi celles-ci, l’équité dans la prime de risque professionnel, la révision des conditions de promotion, la création de l’Ordre national des infirmiers et techniciens de santé, ou encore l’élaboration du référentiel d’emploi et de compétences.
La plateforme E-Police opérationnelle
Société - Conçue avec des technologies avancées, E-Police est désormais opérationnelle pour toute activité en ligne.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 20245G : objectifs pour la CAN 2025 et la CDM 2030
Société - Amal El Fallah Seghrouchni a annoncé que le Maroc lancera la technologie 5G en vue des grands événements sportifs à venir.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Plus de 10.640 zones rurales connectées entre 2018 et 2024
Société - Plus de 10.640 zones rurales ont été couvertes par des services de 2ème, 3ème et 4ème générations.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Décès de Larbi Bentarka, figure emblématique des médias marocains
Société - Larbi Bentarka, l’une des figures les plus marquantes du paysage médiatique et culturel marocain, s’est éteint ce vendredi.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Le roi Mohammed VI préside une séance de travail sur la révision du Code de la famille
Société - Le roi Mohammed VI a présidé, lundi au Palais Royal de Casablanca, une séance de travail consacrée à la révision du Code de la Famille.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Le journal Al-Omq Al-Maghribi réagit aux propos diffamatoires de Abdelilah Benkirane
Société - Al-Omq Al-Maghribi a reçu avec étonnement les propos diffamatoires émis par le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Protection des consommateurs : 300.000 contrôles effectués en 2024
Société - Le ministère de l’Intérieur a multiplié ses initiatives avec plus de 300.000 opérations de contrôle en 2024 pour garantir la qualité des produits commercialisés.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Lutte contre les déchets plastiques : les Marocains prêts à agir
Société - 94% des Marocains interrogés accordent une grande importance à l'élimination des déchets plastiques.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Les funérailles de Chama Zaz
Khansaa Bahra - 1 octobre 2020Héritage, la succession qui déchire
Société - L'heure n'est pas aux comptes, et pourtant les familles se divisent pour l'indivisible. Immersion dans un héritage déchirant.
Sabrina El Faiz - 9 novembre 2024Notes de route du Sahara
Société - Très impressionnante, l'histoire de sa vie fait d'elle un personnage romanesque. A son premier voyage dans le Sahara, Isabelle Eberhardt, reporter, voyageuse et aventurière, tombe amoureuse de cette terre et de ses gens.
Rédaction LeBrief - 4 avril 2024L’INDH : 18 ans après, quel bilan ?
Société - Lancé en 2005 par le roi Mohammed VI, l’Initiative nationale pour le développement humain souffle aujourd’hui ses 18 bougies.
Hajar Toufik - 18 mai 2023Busway de Casablanca : c’est parti !
Rédaction LeBrief - 1 mars 2024Nouvelles du Maroc
Société - À l'extrême ouest du Maghreb, tête de pont vers les Amériques, point de passage vers l'Europe par le détroit de Gibraltar, le Maroc est un carrefour d'influences unique au monde où se mélangent modernité et traditions.
Rédaction LeBrief - 1 avril 2024Le racisme expliqué à ma fille
Société - Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme.
Rédaction LeBrief - 22 mars 2024Bidonvilles, pourquoi y en a-t-il encore ?
Dossier - Ces habitats se concentrent dans les périphéries ou au sein de bidonvilles, où les efforts de résorption peinent à suivre.
Sabrina El Faiz - 30 novembre 2024