Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Tel qu’annoncé lundi, le chef du gouvernement s’est réuni ces jeudi et vendredi à Rabat avec les principales centrales syndicales (plus de 6% aux dernières élections syndicales) ainsi que les représentants du patronat, pour le premier round du dialogue social.
Contacté par LeBrief.ma, Hicham Zouanat, président de la commission sociale de la CGEM, estime que cette rencontre constituait «une première réunion d’ouverture» au dialogue social. «L’idée était surtout de faire entendre les revendications globales de chacun dans le contexte actuel et de définir une méthodologie pour mener à bien le dialogue. Toutes les parties semblent prédisposées à converger vers un consensus. C’est une très bonne chose».
Toutes les parties ont été rencontrées séparément et les discussions se sont déroulées sur deux jours. Jeudi, le gouvernement a d’abord rencontré les représentants de l’Union marocaine du travail (UMT), puis s’est entretenu avec l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la Confédération démocratique du travail (CDT) le vendredi. Enfin, Aziz Akhannouch et ses ministres ont rencontré les représentants de la CGEM vendredi, en fin de matinée.
Un cap défini par les parties
Au cours d’un point presse tenu à l’issue de ces rencontres, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a déclaré que les différentes parties ont unanimement convenu «d’institutionnaliser la démarche du dialogue social en veillant à l’entourer de toutes les garanties de réussite, de sorte à déboucher sur des accords précis et réalistes».
Dans le cadre de ce round inaugural, il a été convenu d’établir une feuille de route à suivre pour mener à bien ce dialogue social, avec notamment la mise en place d’une Haute commission du dialogue, présidée par le chef du gouvernement et composée des secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, de la CGEM, ainsi que des ministres concernés.
Lire aussi : Le gouvernement réussira-t-il à relancer le dialogue social ?
Exécutif, syndicat et patronat ont également convenus d’autres aspects prioritaires, telles que la prise de mesures d’urgence par le gouvernement, visant à «préserver le pouvoir d’achat du citoyen», avec l’attribution de subventions directes pour différents secteurs, en plus du lancement de dialogues sectoriels.
Les parties se sont également mises d’accord sur l’examen par le gouvernement du projet de loi organique relative au droit de grève, du projet de loi-cadre relative aux organismes syndicaux, ainsi que sur la rectification du Code du travail.
Vers la signature d’accord avant fin avril
Les prochaines étapes consisteront en la tenue de plusieurs réunions, toujours de manière séparées. Pas de dialogue direct, discussions séparées.
«Lorsqu’on est tous réuni ensemble, il y a souvent de la surenchère de la part de chacun, ce n’est pas constructif», estime le président de la commission sociale de la CGEM.«Le dernier accord tripartite pour 2019/2020 a été trouvé alors que nous avions eu des réunions séparées».
Concernant la fixation d’un calendrier, il est «nécessaire de parvenir à des accords clairs dans des délais raisonnables», estime Mustapha Baitas.
«On s’est fixé le 30 avril comme date limite pour la signature d’accords», explique Hicham Zouanat. «D’ici là, nous avons deux mois pour mener un dialogue social équilibré et soucieux de respecter les droits et les obligations des différentes parties. On attend également que les engagements pris dans les anciens accords se réalisent».
Lire aussi : Dialogue social : lancement jeudi prochain des nouveaux rounds (Akhannouch)
Temps de lecture : 4 minutes
6 novembre : retour sur un discours historiqueCe mercredi soir, à l'occasion du 49e anniversaire de la Marche Verte, le roi Mohammed VI a adressé un discours marquant à la nation marocai… |
ONU : le Maroc préside le Conseil des droits de l’Homme sur la lutte pour l’égalité des genresLe 4 novembre 2024, Genève a été le théâtre d’une réunion historique sous l’égide du Maroc au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU… |
Grand oral de Akhannouch : un nouveau souffle pour l’économieLe Maroc, grâce à des réformes stratégiques et une vision économique claire, a renforcé sa position en tant que hub régional et internationa… |
Sahara, France, Algérie… Nasser Bourita dit toutDans un entretien accordé au journal Le Point, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a partagé la vision diplomatique du Maro… |
Sahara : la MINURSO, phare d’une autonomie en quête de lumièreLe Conseil de sécurité de l’ONU a récemment adopté une résolution cruciale concernant la question du Sahara en prorogeant le mandat de la Mi… |
Enseignement supérieur : les défis de la protection de la propriété intellectuelle à l’ère de l’IACasablanca a récemment accueilli la 3ᵉ conférence arabe sur la propriété intellectuelle, sous le thème «La propriété intellectuelle et les d… |
PLF 2025 : répartition régionale des investissementsDans un contexte marqué par des disparités économiques croissantes entre les différentes régions du Maroc, le PLF 2025 se présente comme une… |
Discours de Macron au Parlement : retour sur les éléments clés d’un partenariat renouveléLe Maroc et la France entretiennent des relations historiques empreintes de complexité, mais aussi d’une dynamique de collaboration qui évol… |