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Les précipitations au Maroc atteignent un niveau très bas (Bloomberg)

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Alors que les villes marocaines rationnent l’eau, la faiblesse record des précipitations pendant la saison des cultures se traduira probablement par de maigres récoltes, renforçant ainsi la dépendance du pays à l’égard des importations de céréales à un moment où les prix des denrées alimentaires s’envolent dans le monde entier sur fond de perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale, indique un récent rapport de Bloomberg.

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Selon la même source, vu que les mois de mars et d’avril sont les plus critiques en matière de précipitations, il y a encore un espoir que la tendance s’inverse. Toutefois, les prévisions météorologiques à court terme ne sont pas réjouissantes, explique le rapport. La dépendance du Maroc vis-à-vis des précipitations le rend particulièrement vulnérable aux intempéries. Le blé étant un aliment de base pour la région d’Afrique du Nord, le Maroc fait partie de la deuxième plus grande région importatrice de blé au monde, indique Bloomberg.

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Alors que la sécheresse menace de s’abattre sur la région, la demande mondiale de blé devrait augmenter au cours de l’année à venir, poussant les prix mondiaux à la hausse dans un contexte de pénurie de l’offre, d’augmentation des dépenses publiques et de creusement du déficit commercial pour tous les pays d’Afrique du Nord, y compris le Maroc, déplore Bloomberg. Et de noter que sous l’effet du changement climatique, le Royaume est confronté en moyenne à une grave sécheresse tous les deux ou trois ans, contre une tous les dix ans dans les années 1990.

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Pou rappel, le ministre de l’Agriculture, Mohammed Sadiki, a déjà exprimé ses inquiétudes concernant la sécheresse, prédisant que cette année pourrait être la pire saison de récolte du pays depuis des décennies. Les propos du ministre font écho à ceux du ministère américain de l’Agriculture, qui, selon Bloomberg, avait qualifié cette sécheresse d’ »exceptionnelle ». Les autorités de plusieurs régions du Royaume, dont Marrakech et Oujda dans le nord-est du Maroc, ont de leur côté annoncé des plans de rationnement de l’eau en plein hiver, illustrant l’ampleur du problème de cette pénurie.

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