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Le segment de haut niveau du premier Sommet international sur les océans « One Ocean Summit » s’est ouvert vendredi à Brest (France), avec la participation du Maroc. Cette initiative veut mobiliser la communauté internationale en faveur de la préservation des océans. Le Royaume y est représenté par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui conduit une délégation de haut niveau.
Le chef du gouvernement prend part à ce segment auquel participent une trentaine de chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des dirigeants d’organisations onusiennes et internationales, dont le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, et la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.
Organisé du 9 au 11 février, à l’initiative de la France dans le cadre de sa présidence du Conseil de l’Union européenne, en coopération avec les Nations Unies, le « One Ocean Summit » devra donner une « impulsion politique forte » à l’agenda européen et international des enjeux maritimes, en particulier pour faire aboutir les négociations multilatérales qui impactent l’océan et nourrir la conférence « United Nations Ocean », prévue fin juin 2022 à Lisbonne, précise un communiqué.
Lancement d’une coalition pour un traité sur la protection de la haute mer
Les 27 Etats membres de l’Union européenne et 13 autres pays ont formé une coalition pour conclure un traité ambitieux destiné à protéger la haute mer, actuellement en négociations, ont annoncé Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen vendredi lors d’un sommet à Brest.
Cette coalitionappelle à l’adoption cette année d’un traité ambitieux pour la préservation et l’usage durable de la biodiversité marine dans les zones au-delà des juridictions nationales, précise la même source.
L’initiative est également soutenue par l’Australie, le Canada, le Chili, les Comores, l’Inde, Monaco, le Maroc, la Norvège, le Pérou, la République du Congo, Singapour, la Suisse et le Royaume-Uni.
Pour rappel, la haute mer commence où s’arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des États, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n’est sous la juridiction d’aucun État. Elle représente plus de 60% des océans et près de la moitié de la planète, mais est souvent mal connue. Or les océans s’affaiblissent, victimes de ces émissions (réchauffement, acidification de l’eau…), des pollutions en tout genre ou de la surpêche.
Un traité sur la haute mer est négocié formellement sous l’égide de l’ONU depuis 2018, mais les discussions ont été interrompues par l’épidémie de la Covid-19. La quatrième et théoriquement dernière session de négociations est prévue en mars à New York.
Lors du « One Ocean Summit »,les négociations portent sur quatre domaines : la création d’aires marines protégées, les ressources génétiques marines et le partage de leurs avantages, la réalisation d’études d’impact environnementales, ainsi que le renforcement des capacités et les transferts de technologies notamment vers les pays en développement, mais des points sensibles restent à régler.
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