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Le retard des précipitations inquiète le gouvernement. Ce dernier lancera «prochainement» une série d’initiatives dédiées à l’actuelle campagne agricole, a annoncé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.
Le responsable a également rappelé que la précédente saison agricole a été remarquable, et a contribué à la réalisation d’une forte valeur ajoutée agricole et permis la mise à disposition d’importants moyens en matière de fourrages.
Par ailleurs, la saison agricole 2021-2022 souffrira sévèrement de la sécheresse qui sévit actuellement sur le Royaume. La pluie accuse un retard important. Enattendant des données plus récentes, le cumul pluviométrique au début du mois de novembre 2021 a été de 9 à 10 mm. Ce retard, se répercute également sur la nappe phréatique,le cheptel et le remplissage des barrages.
«C’est une très mauvaise année, il n’y a pas de doute», nous a a soulignédans un articleRachid Benali, vice-président de la Confédération de l’agriculture et du développement rural (Comader). Cette saison est particulière, car elle rencontre la présence de trois phénomènes en même temps : la sécheresse, le manque d’eau dans les barrages et les prix des intrants qui n’arrêtent pas de grimper. «Cela engendre plusieurs difficultés, notamment les problèmes de pâturage et d’aliments de bétaildont les prix continuent d’augmenter», nous explique notre intervenant.
Pour revenir à la situation des barrages, et selon les derniers chiffres du ministère de l’Equipement, du Transport et de l’Eau, au 11 février 2022, les barrages du Royaume affichent un taux de 33,5% contre 47,9% à la même date en 2021.
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