Les prix des carburants connaîtront une légère baisse dès jeudi 16 novembre 2023 © DR
Leprix des hydrocarbures esten hausse au Maroc et à l’étranger depuis quelques semaines. La principale raison de cette évolutionest l’inflation mondiale généralisée, notamment sur les prix de l’énergie. Le coût du pétrole Brent dépasse les 91 dollars le baril ce vendredi 11 février 2022 (voir infographieci-dessous). Par ailleurs, les sociétés de distribution subissent des prix d’importation très élevés.
Contacté par LeBrief, l’économiste Ahmed Azirar souligne que la conjoncture internationale a changé. «Il y a d’abord la reprise économique avec une forte demande sur les hydrocarbures, mais aussi la problématique du transport et de la logistique et toutes les charges que cela implique». Notre intervenant souligne que depuis que le prix des hydrocarbures a été libéré par le gouvernement, aucun changement n’a été remarqué. «La structure fiscale est restée la même. C’est bien de libérer le marché, mais il faut que la structure de distribution du marché intérieur puisse être hyper-concurrentielle. Il faut donc qu’il y ait un suivi de la marge perçue par les distributeurs et c’est sur ce volet qu’est attendu le Conseil de la concurrence», note l’économiste.
Lire aussi :Carburant : les pétroliers épinglés par le Conseil de la concurrence
Ahmed Azirar recommande également de travailler sur le long terme et d’activer certains leviers. «Il n’y a pas de mystère. Quand vous êtes autant dépendant de l’étranger en matière d’énergie, vous êtes obligés de subir la loi du marché international. Aujourd’hui, pour pallier cela, il est nécessaire de redémarrer l’activité de la Samir. Ce joyau national ne doit pas être délaissé de cette manière. La reprise de cette usine permettra au Maroc d’avoir un stockage et un raffinage local suffisant et rassurant», estime notre intervenant.
Enfin, Ahmed Azirar invite le gouvernement à poursuivre le travail sur les énergies renouvelables et soutenir les secteurs à fort impact productif. «Il faudra poursuivre le travail sur les énergies renouvelables et contrer le gaspillage énergétique. Le temps que les choses puissent revenir à la norme, l’État doit également soutenir les secteurs à fort impact productif tels que l’Industrie, la pêche maritime et le transport pour ne citer que ceux-là», souligne Azirar.
Les transporteurs interpellent le gouvernement
Un collectif syndical des transporteurs routiers a interpellé ce jeudi le chef du gouvernement Aziz Akhannouch au sujet des difficultés que vit le secteur et qui mènent à la faillite de plusieurs opérateurs. Ce collectif syndical est composé du Syndicat national des professionnels du transport routier affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), du Syndicat national du secteur de transport de marchandises affilié à l’Union marocaine du travail au Maroc (UNTM), du Syndicat national des camionneurs affilié à l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et du bureau syndical national du Syndicat des propriétaires et conducteurs des camions au Maroc affilié à l’Union marocaine du travail (UMT).
Lire aussi :Le Maroc veut reconstituer ses stocks stratégiques en carburant
Ces derniers demandent au gouvernement de trouver une solution à leurs problèmesn’excluant pas d’organiser des grèves et des mouvements de protestation si rien n’est fait dans les jours à venir.Rappelons que ces dernierssouffrent par ailleurs,depuis quelques mois, des restrictions de visas imposés par la France. Des restrictions qui ont grandement affecté leurs activités. Les transporteurs routiers déplorent des pertes financières conséquentes, dont les frais de visas non remboursés et l’immobilisation sur une longue période des camionsqui couteraient entre 3.000 et 3.500 DH par jour.
Une chose est sûre, face à ces différents problèmes cités, letransport routier se voit fragiliséet les professionnels du secteurrestent en attented’une main tendue de la part du gouvernement. À suivre.
Sportech : les startups STADIUM by MDJS brillent à Munich
Économie - Cinq startups marocaines, issues du programme STADIUM by MDJS d’Accelab, ont marqué l’édition 2024 du sommet international Sports Tech Nation.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Ports situés sur la Méditerranée : baisse de 17% des débarquements de pêche à fin novembre (ONP)
Économie - À fin novembre 2024, les débarquements de la pêche côtière et artisanale en Méditerranée ont atteint 13.461 tonnes, en baisse de 17% par rapport à 2023.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024L’Office national des Pêches tient son Conseil d’administration
Économie - Le Conseil d’administration de l’Office national des Pêches (ONP) s’est réuni vendredi à Rabat, sous la présidence de Zakia Driouich, secrétaire d’État auprès du ministre de la Pêche maritime
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Soumission aux marchés de BAM : le format électronique obligatoire en 2025
Économie - À partir du 1er janvier 2025, Bank Al Maghrib (BAM) impose la soumission électronique obligatoire pour tous les marchés publics.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
Économie - L'exécution budgétaire du Maroc a montré des signes de tensions financières, avec un déficit qui s’est creusé de 11,6 MMDH par rapport à la même période en 2023.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Le besoin de financement du Trésor en légère baisse à fin novembre
Économie - À fin novembre 2024, le besoin de financement du Trésor s’est établi à 55,9 MMDH, contre 59,2 MMDH à la même période en 2023.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Légère hausse de l’inflation en novembre 2024
Économie - En novembre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,8% par rapport à novembre 2023, selon le HCP.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Tanger-Tétouan-Al Hoceima : plus de 9.700 entreprises créées au T3-2024 (OMPIC)
Économie - Selon l’OMPIC, 9.761 entreprises ont été créées dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima durant les neuf premiers mois de 2024.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024Compensation : une charge à rallonge
Rédaction LeBrief - 10 juin 2022ANCFCC : bon cru 2020
J.R.Y - 19 mars 2021TPME : hausse des taux d’intérêts
Khansaa Bahra - 11 mai 2021La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024She Impulse : l’AFEM révolutionne l’entrepreneuriat féminin au Maroc
Économie - L’AFEM a dévoilé, mardi 3 décembre 2024, sa nouvelle feuille de route stratégique baptisée « She Impulse : Créateur de valeurs ».
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Tourisme marocain : entre traditions et nouvelles ambitions
Économie - Entre la montée en puissance du tourisme interne et l’importance accrue du tourisme culturel, le Royaume repense son approche pour s’adapter à la demande croissante.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Pirater ou réguler : le défi BeIN Sport au Maroc
Économie, Entreprise - Face à la prolifération des serveurs IPTV illégaux, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à ses contenus sans payer, BeIN Sport s’interroge sur les moyens de protéger ses droits.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024