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Comment inciter les Marocains à se rendre aux centres de vaccination et recevoir leur 3e dose de vaccins anti-Covid ? Cette question est actuellement au cœur du débat du côté des décideurs. Si la première et la seconde dose ont connu une large adhésion des citoyens, ces derniers semblent néanmoins peu convaincus de l’intérêt de la 3e dose. La preuve, à peine 4,6 millions de Marocains l’ont reçu sur plus de 19 millions ayant fait leur deuxième dose depuis plus de quatre mois (19 millions de personnes sont éligibles à la 3e dose en date du3 février 2022).
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a signaléque cette 3e dose est une priorité pour la sécurisation de la santé des citoyens, mais aussi pour la relance de l’économie. Lors d’une réunion ce jeudi avec les membres de laCGEM, il a appelé àune implication plus importante des entreprises dans le processus de vaccination. «La généralisation de la vaccination est une condition indispensable à la relance économique», a déclaré Akhannouch.
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Ce dernier a également noté quedes décisions seront prises dans les prochains jours dans ce sens. La première est déjà tombée cette semaine. À partir de ce lundi7 février, ilsera impossible de quitter le territoire national sans avoir complété le schéma vaccinal avec cette 3e dose. D’autres décisions sont attendues dans les prochains jours, on parle dans les coulisses de prélèvements dans les salaires des fonctionnaires.
Une chose est sûre, les campagnes de communication se poursuivent. Les membres du Comité scientifique enchaînent les sorties médiatiques dans les chaînes TV, radio et sites web. Il faut dire que le Royaume a un important retard à rattraper. La baisse des cas de vaccination concerne toutes les tranches d’âge même les plus vulnérables. Sur les 3,2 millions de Marocains âgés de 60 à 74 ans, plus des deux tiers n’ont pas encore reçu de 3e dose (2,3 millions, soit 71,8% de cette tranche d’âge). Aussi, pour les plus de 75 ans considérés comme des personnes très vulnérables, le taux de vaccination avec la dose rappel dépasse à peine les 40%. Le Maroc se retrouve donc face à une grande problématique à savoir une offre conséquente qui dépasse les 15 millions de doses de vaccins anti-Covid-19 face à une très faibledemande.
«Jusqu’à quel point faut-il être tolérant», s’interroge Baitas
Intervenant ce jeudi 3 février à l’issue du Conseil de gouvernement, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a déclaré que maintenant que le Maroc ouvre son espace aérien pour accueillir les voyageurs étrangers sur son territoire, la vaccination est plus que jamais obligatoire. Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement a également mis en garde les fonctionnaires qui ne se plient pas à cette décision. «Ceux qui ont des raisons valables de ne pas se faire vacciner n’ont qu’à présenter le justificatif à leurs administrations», dit-il.
Au sujet des non-vaccinés, Baitas déclare ne pas savoir à quel niveau il faut placer le dialogue et à quel point il faut être tolérant. «Nous devons peut-être débattre de tout cela en profondeur si nous tenons à préserver les acquis, éviter les pertes d’emploi et les protestations dans certains secteurs. Mais la seule solution, ou du moins la plus efficace en vigueur dans le monde entier pour endiguer la pandémie est la vaccination. S’il en existe une autre, alors soumettons-la au débat», a déclaré Mustapha Baitas.
Des élèves vaccinés de force dans les écoles ?
La Direction provinciale de l’Éducation nationale à Kénitra a démenti, jeudi, que des élèves du lycée Ibn Al-Haytam ont été vaccinés de force contre la Covid-19. La Direction a qualifié «d’allégations dénuées de tout fondement»les informations rapportées dans ce sens par des médias électroniques. Elle affirme que l’opération de vaccination des lycéens de cet établissement s’est déroulée en présence du président de l’association des parents et tuteurs d’élèves. Elle a concerné 41 élèves ayant exprimé le désir de recevoir la deuxième injection, alors qu’ils sont 61 au total à ne l’avoir pas encore reçu.
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