Guinée-Bissau : le président échappe à un nouveau coup de force
La série de coups de force à travers l’Afrique de l’Ouest se poursuit. Mardi, le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a échappé à une tentative de coup d’État qui a fait de nombreux morts selon lui. Embalo a assuré mardi soir que son gouvernement contrôlait la situation.
«Je vais bien Alhamdoulillah», a écrit le président bissau-guinéen sur son compte Twitter. Il s’est ensuite adressé à la nation mardi soir depuis le palais présidentiel à Bissau.
Le président bissau-guinéen a affirmé que la tentative de coup d’État déjouée avait fait «plusieurs blessés graves et des morts», en évoquant une «attaque contre la démocratie».
«Les assaillants auraient pu me parler avant ces événements sanglants ayant fait plusieurs blessés graves et des morts», a dit le chef de l’État dans une déclaration dans la soirée depuis le Palais présidentiel.
Le président, dont les propos ont été relayés par des médias, n’a pas désigné clairement les auteurs du coup de force, mais l’a attribué aux «décisions (qu’il a) prises, notamment la lutte contre le narcotrafic et la corruption».
Les événements de mardi évoquent immanquablement les putschs en série qui agitent l’Afrique de l’Ouest depuis 2020 : au Mali en août de cette année-là et à nouveau en mai 2021, en Guinée en septembre 2021 et au Burkina Faso en janvier de cette année.