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Aziz Akhannouch s’est penché ce lundi sur les failles de la politique culturelle au Maroc, en annonçant que de nouvelles mesures seront instaurées pour renforcer le rayonnement culturel. L’objectif étant de faire progresser les institutions de ce secteur et le statut des artistes.
«Personne ne nie l’évolution remarquable des politiques de gestion liées à la valorisation du capital immatériel dansnotre pays, toutefois,il existe encore des carences dans ce secteur», souligne le chef du gouvernement.
Ce dernier a précisé que le Nouveau modèle de développement (NMD) a identifié tous les déséquilibres dans les politiques culturelles du pays. Parmi ces dernières, la pénurie des espaces de dialogue, le manque de moyens financiers pour la création d’instituts culturels capables de former de nouveaux talents ainsi que le manque de régularité dans la programmation des rendez-vous culturels. Akhannouch traduit ce manque d’intérêt par la pénurie d’espaces publics et le désintérêtdes Marocains pour la culture.
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Conscient des lacunes dans ce domaine, Akhannouch a affirmé que son équipe cherche, à travers son programme, à redonner de la considération aux travaux artistiques et à préserver leur identité.
Le chefdu gouvernement a appelé les Conseils locaux et régionaux à participer à cet effort gouvernemental de promotion des politiques publiques dans le domaine de la culture, en finançant, accompagnant et contribuant aux initiatives qui ont été lancées. Le chef du gouvernement appelle ainsi à la valorisation des biens culturels : centres culturels, musées et lieux historiques, et lancer des initiatives et des festivals qui contribuent à promouvoir le secteur.
Un intérêt social, mais aussi économique
Dans son discours, le chef du gouvernement a déclaré qu’en plus de l’importance de la culture dans l’éducation sociale des citoyens, elle a également d’importants avantages économiques.
Akhannouch a souligné que ce secteur contribue au développement du capital humain dans ses multiples dimensions et encourage la création d’emplois, sans oublier son apport pourle secteur du tourisme en attirant des investissements étrangers. Un ensemble de facettes qui se répercutent positivement sur les ressources financières de l’État.
Un aspect religieux important
Aziz Akhannouch a souligné que le Royaumejoue un rôle de premier plan dans la diffusion des enseignements islamiques fondés sur la doctrine maliki et ce à travers les déplacements à l’étranger pour former desimams dans plusieurs pays.
Le chef du gouvernement a déclaré que ces efforts ont des répercussions positives sur la vie de millions de musulmans et fournissent une image modérée des valeurs religieuses.Et de noter que le monde est témoin de la façon dont l’expérience marocaine dans le domaine religieuxs’est transformée en un modèle de tolérance et de coexistence entre les religions.
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Akhannouch a indiqué également que le pays adopte une politique religieuse structurée qui fait de lui un exemple à suivre. Et d’ajouter que le Maroc dispose de plusieurs atouts dans le domaine spirituel, tels que les mosquées, les zaouïas etles lieux soufis, qui font de lui un pays ouvert et respecté.
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