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La famille El Badaoui et en deuil. Le granddramaturgeAbdelkader El Badaoui est décédé ce vendredià l’âge de 87 ans.
Fondateur de la troupe « Théâtre Al Badaoui », feu El Badaoui a brillé pendant plus de 50 ans au théâtre comme à la télévision.
Feu El Badaoui a grandi à Casablanca au sein d’une famille amoureusede la poésie et de la culture. Pendant son enfance, du temps du protectorat, il jouait au footballet suivaient avec une grande curiosités les représentations théâtrales auxquelles participaient élèves et instituteurs, entre les quartiers de Darb Al Kabir et des Habous.
C’est ainsi que Abdelkader El Badaoui a vu naître sa vocation pour le théâtre alors que son père voulait qu’il suive des études religieuses à l’Université Al Qaraouiyine de Fès. Son pèreétait l’un des éléments de la résistance nationale et membre fondateur du premier syndicat de l’Union marocaine du travail (UMT).
Mais le vrai mentor de Abdelkader El Badaoui était l’Algérien Abdelkader Benmbarek qui évoluait au sein du Raja de Casablanca. C’est lui qui l’épaulera au décès de son père alors qu’il était encore jeune pour se retrouver à assumer la responsabilité de la famille. Il a donc rejoint la régie des tabacs. C’est pour ça que ses piècesse caractérisaient par la dimension ouvrière.
Après l’indépendance du Maroc, il fonde la troupe « Al Ahd Aljadid » (la nouvelle ère) qui présenta une première pièce intitulée « Fi Sabil Attaj » (pour la couronne).
En 1965,le nom de la troupe a changé pour devenir « Théâtre El Badaoui ». Cette véritable institution théâtrale indépendante fait de la langue arabe son cheval de bataille. Ce mouvement théâtral a été pionnier duthéâtre étudiant avec des représentations courtes avec des adaptations d’ouvrages deTchekhov, Tawfiq Al-Hakim…
Avec son frère Abderrazak, tout au long de 50 années de travail, feu Abdelkader El Badaoui propulsera des dizaines d’acteurs et d’actrices aux devants de la scène à travers une trentaine d’oeuvres théâtrales, radiophoniques et télévisuelles qui ont remporté plusieurs prix au Maroc et à l’étranger.
Après la mort jeudi de l’acteur Abdellatif Hilal et qui a longuement travaillé avec le « Théâtre El Badaoui », lascène artistique marocaine a perdu ce vendredi une autre icone en la personne de Abdelkader El Badaoui qu’on n’hésite pas à comparer au défunt monstre sacré Tayeb Seddiki.
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