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En première ligne contre la Covid-19 depuis son apparition, les professionnels de la santé luttent toujours,à leurs risques et périls, pour maitriser la progression de la pandémie. Plus exposé que le reste des citoyens au virus et à ses variants, ces derniers enregistrent de plus en plus de contaminations parmi leurs rangs, surtout après l’arrivée de la souche Omicron. En effet, 50 à 70% du personnel soignant serait infecté par le nouveau variant.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte dans son édition du jeudi 27 janvier que la mise en quarantaine des professionnels du secteur après leur contamination a eu des répercussions négatives sur le fonctionnement du système des hôpitaux et des unités de prise en charge des patients. «Le nombre de contaminations parmi le personnel soignant oscille entre cinq et dix cas dans certains services du centre hospitalier universitaire CHU Ibn Rochd de Casablanca», asoulignéprofesseur Houcine Barrou, chef du service de réanimation au CHU Ibn Rochd.
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Ce dernier déplore que cette situation ait considérablement réduitles ressources humaines au niveau de certaines structures sanitaires, qui souffrent déjà de problèmes de fatigue et d’épuisement. Face à la pénurie du personnel soignant et àl’augmentation des cas positifs à la Covid-19, les équipes médicalesdiminuées se retrouvent soumises àune forte pression et une importante charge de travail.
La même source rappelle que le secteur de la Santé a largement souffert durant ces deux dernières années en raison de la crise sanitaire, des dizaines de ses professionnels ayant même trouvé la mort sur le front.
Depuis le début de la pandémie jusqu’à ce jour, ils sont plus de 6.000 travailleurs du secteur à avoir contracté le virus, soit 20% des infections recensées à l’échelle nationales. Selon le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, le besoin actuel en ressources humaines nécessaires au fonctionnement optimal du système de santé s’élève à pas moins de 97.000 cadres médicaux et paramédicaux. Et de préciser que le Royaume a besoin d’au moins 25 années pour rattraper ce retard.
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