La visite régionale de Staffan de Mistura, envoyé personneldu secrétaire général des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, au Sahara, a pris fin la semaine dernière. Une visite qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2602 du Conseil de sécurité, adoptée le 29 octobre 2021. Une résolution dans laquelle l’instance exécutive de l’ONU réitère son appel aux parties à poursuivre leur engagement dans le processus des tables rondes, dans un esprit de réalisme et de compromis pour parvenir à une solution politiquepragmatiqueet durable.
Comme prévu, De Mistura a fait face à des positions différentes. Contacté par LeBrief, Hicham Berjaoui, politologue et professeur à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, note que les visites de l’envoyé personnel du SG des Nations Uniesaux États concernés par la question du Sahara ne constituent pas un fait saillant en soi. «C’est une tradition moyennant laquelle l’émissaire onusien essaie de montrer qu’il est en position équidistante vis-à-vis des parties en situation litigieuse», souligne notre intervenant.
Lire aussi :Sahara : Guterres appelle toutes les parties à reprendre le processus politique
Ce dernier précise que la médiation diligentée par l’ONU devrait tenir compte des évolutions politiques et factuelles, tant internationales que nationales, ayant récemment façonné ce dossier. «Sur le plan international, il est loisible de rappeler la reconnaissance par les USA de la souveraineté du Maroc sur le territoire saharien, la qualification de « solution juste et réaliste » que les puissances européennes, la Chine et la majeure partie des États s’accordent à conférer au projet d’autonomie proposé par les autorités marocaines. À l’échelle nationale, il y a lieu de mentionner l’inclusion politique se vérifiant dans le taux élevé de participation de la population sahraouie aux élections législatives et locales organisées en septembre 2021, d’un côté, et les grands projets économiques (équipements, projets de développement, etc.) implémentés au Sahara, de l’autre».
Conseil de sécurité :l’impact des cinq nouveaux membres non permanents sur la question du Sahara
Cinq nouveaux pays ont pris leurs fonctions durant ce mois de janvier pour siéger en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il s’agit de l’Albanie, le Brésil, le Gabon, le Ghana et les Émirats arabes unis. Les cinq pays ont un mandat de deux ans.
Lire aussi :Sahara : la tournée régionale de De Mistura prend fin, l’Espagne veut intervenir
À l’exception de l’Albanie, les autres paysont déjà siégé au sein de l’instance exécutive de l’ONU. Le Brésil a siégé dix fois auparavant, le Gabon et le Ghana trois fois chacun et les Émirats arabes unis une fois. Rappelons que deux de ces cinq membres (Gabon et les Émirats) sont desalliés majeurs du Maroc dans sa cause nationale, ce qui pourrait laisser dire que le Maroc profite d’une configuration plutôt favorable.
Mais selon notre expert, la composition des membres non permanents n’est que protocolaire : «Je ne pense pas que l’élection de nouveaux membres non permanents puisse se répercuter de manière déterminante sur le sens et le sort que l’organe dirigeant des Nations Unies impartira au dossier saharien. Le processus décisionnel y est scrupuleusement régenté par les cinq membres permanents et ce sont ces derniers qui détiennent le pouvoir de débloquer ce différend vieux de plus de presque un demi-siècle, ou de l’enliser encore plus».
En tout cas, De Mistura sera amené à préparer un rapport complet durant les prochains jours sur les conclusions de cette visite régionale. Un rapport que beaucoup attendront avec impatience.
Quotas ICCAT 2024 : Le Maroc bénéficie d’une hausse pour l’espadon et le thon obèse
Politique - Lors de la 24e réunion extraordinaire l'ICCAT, tenue à Limassol, Chypre, le Maroc a obtenu une augmentation de son quota pour l’espadon de l'Atlantique-Nord et le thon obèse
Farah Nadifi - 23 novembre 2024PLF 2025 : des réformes pour un avenir social plus équitable
Politique - Le projet de loi de finances (PLF) pour l'exercice 2025 met en avant un ensemble de mesures visant à consolider l’État social.
Farah Nadifi - 22 novembre 2024Le Maroc renforce son rôle au CDH de l’ONU
Politique - La Retraite du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (CDH) constitue une étape importante, illustrant l'engagement du Maroc dans une diplomatie multilatérale responsable
Farah Nadifi - 22 novembre 2024Bourita s’entretient avec le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme
Politique - Cette rencontre a permis d’aborder plusieurs questions, en particulier celles liées à la protection des droits humains.
Rédaction LeBrief - 22 novembre 2024Le président chinois quitte le Maroc au terme d’une visite au Royaume
Politique - Le président chinois a quitté le Maroc vendredi après-midi, à l'issue d'une visite de courte durée.
Rédaction LeBrief - 22 novembre 2024Justice et technologie : les avocats face à l’évolution numérique
Politique - La profession d’avocat se trouve aujourd’hui confrontée à de nombreux défis, dont l’un des plus importants est d’adopter la transformation digitale et de suivre le rythme rapide des évolutions technologiques
Farah Nadifi - 22 novembre 2024Le prince héritier Moulay El Hassan reçoit le Président chinois à Casablanca
Politique - Le prince héritier Moulay El Hassan a accueilli, jeudi soir à Casablanca, le président chinois, Xi Jinping
Farah Nadifi - 22 novembre 2024Le Panama annonce suspendre toutes relations diplomatiques avec la pseudo « RASD »
Politique - Le Panama a annoncé, le jeudi 22 novembre 2024, la suspension de ses relations diplomatiques avec la soi-disant "RASD"
Farah Nadifi - 22 novembre 2024Union africaine : bilan du 36e Sommet de l’organisation
Afrique, Économie, Politique, Politique - Clap de fin dimanche pour la 36e session ordinaire du Sommet de l'UA, où une dizaine de résolutions ont été adoptées.
Manal Ben El Hantati - 20 février 2023Espagne : la nouvelle feuille de route avec le Maroc présente des « résultats positifs »
Politique - Suite à la visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, en avril dernier au Royaume, à l’invitation du roi Mohammed VI, Madrid a exprimé sa satisfaction par rapport à la nouvelle feuille de route établie avec le Maroc.
Rédaction LeBrief - 7 juin 2022Sahara : le Kenya soutient l’initiative du Maroc et révoque sa reconnaissance du Polisario
Afrique, Diplomatie, Politique - William Ruto, nouveau président du Kenya, a révoqué la reconnaissance de son pays de la pseudo RASD.
Nora Jaafar - 14 septembre 2022Rencontre à Rabat : les femmes socialistes au cœur du changement mondial
Politique - Le siège de l’USFP à Rabat a accueilli une session importante du Conseil de l’Internationale socialiste des femmes.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Coups d’État : le bras de fer Cédéao-juntes militaires
Afrique, Politique, Politique - Les dirigeants ouest-africains réunis à Accra, au Ghana, ont décidé de maintenir les sanctions contre le Mali et de suspendre le Burkina Faso et la Guinée de l’organisation.
Nora Jaafar - 7 juin 2022