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Malgré son infection à la Covid-19, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation,a répondu ce lundi à plusieurs interrogations posées par les députés, et ce, à travers une lettre lue par son collègue Younes Sekkouri lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants.
Le premier sujet que le ministre a abordé dans sa correspondance est le scandale « sexe contre bonnes notes ». Il a souligné que son département sera intransigeant dans le traitement des dossiers liés à cette sordide affaire, notant que «des cas pareils ne sont pas tolérés, ni à l’université ni au sein de la société dans son ensemble, aussi l’intransigeance et l’intolérance se doivent d’être de rigueur».
Selon lui, la question du « chantage et du harcèlement sexuel » est prise très au sérieux par la tutelle et par le gouvernement, qui cherchent par tous les moyens à assurer la protection de la «la dignité de l’ensemble de la communauté universitaire, aussi bien les étudiantes que les enseignants, de manière à éviter tout dérapage à l’avenir». C’est en ce sens que Miraoui a précisé «avoir diligenté la mise en place d’un comité, où siègent la société civile et les institutions constitutionnelles concernées ainsi que des étudiantes victimes», chargé d’étudier les questions relatives à ce scandale. Ce comité aura pour mission «de faire face à ce phénomène abject et de le régler», explique le responsable, estimant que «l’approche répressive pour le ministère, bien qu’importante et essentielle, demeure insuffisante».
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Situation des étudiants salariés
Concernant les étudiants salariés, Abdellatif Miraoui a réitéré son engagement pour l’octroi d’une rémunération aux intéressés en contrepartie de la poursuite de leurs études supérieures dans les filières licence, master et doctorat des facultés affiliées à l’université Mohammed V de Rabat. Cette décision, poursuit-il, a pour objectif d’offrir aux étudiants l’opportunité de développer, selon leurs disponibilités, leur cheminement universitaire tout en poursuivant leur travail. D’après le ministre, sur l’ensemble des candidats initialement inscrits au doctorat pour la saison universitaire 2021-2022,40% sont des salariés.
En outre, le responsable a avancé que cette décision servira à «couvrir les coûts de qualification universitaire des étudiants et l’amélioration de leurs études, à travers un certain nombre de configurations qui nécessitent un financement important». Aussi, un comité a été mis en place afin d’examiner les dossiers des étudiants qui n’ont pas les capacités financières dans le but de leur permettre d’effectuer leur cursus.
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Baisse des demandes de logement en raison de la Covid-19
S’agissantdes demandes de logement dans les cités universitaires, Miraoui a affirmé une baisse de 30% du nombre de lits occupés (38.000 lits) pendant l’année en cours en raison de la pandémie. Selon les données de la tutelle, 17.000 lits ont été réservés aux anciens étudiants contre 21.000 pour les nouveaux inscrits aux facultés, en réponse à un total de 52.000 demandes exprimées.
Pour le ministre, l’accès à l’enseignement supérieur dans de bonnes conditions est l’une des priorités de son département. De cefait, de nombreuses cités universitaires ont connu récemment des travaux d’extension, dont celles de Tétouan-M’diq (1.100 lits), l’annexe de la cité universitaire d’Errachidia (1.000 lits), et la cité universitaire Agadir Tilila (1.400 lits), dont l’ouverture est prévueen février prochain. Le responsable a également mis en lumière les efforts déployés par son départementpour mener à bout les chantiers en cours de réalisation pour une capacité de 4.550 lits dans les villes de Nador, Taza, Kénitra et Mohammedia et la réalisation des études pour la construction ou l’extension de plusieurs cités universitaires afin de consolider la capacité d’accueil de 3.048 lits supplémentaires.
Enfin, Abdellatif Miraoui a précisé que son ministère cherche à augmenter le nombre depostes budgétaires pour répondre aux exigences en matière d’encadrement pédagogique et de soutien à la recherche scientifique et à l’innovation. Et de conclure que de tels postes sont nécessaires à l’évolution de l’université marocaine, notamment dans le cadre de la réforme globale de l’écosystème élaboré actuellement par la tutelle.
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