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Clap de fin pour cette première tournée régionale de Staffan De Mistura, après sa nomination en octobre 2021 au poste d’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.
Le diplomate italo-suédois s’est rendu à Rabat, Tindouf, Nouakchott avant de finir sa tournée à Alger. Durant sa dernière étape, De Mistura a rencontré Ratmane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, mais aussi Amar Belani nommé «envoyé spécial chargé de la question du Sahara et des pays du Maghreb»par l’Algérie. Dans une fuite en avant, comme à l’accoutumée, l’Algérie a préféré se désengager de ses responsabilités en prétendant ne pas être partie prenante de ce conflit. Ratmane Lamamraa appelé dans un communiqué à «engager, lorsque les conditions seront réunies, des négociations directes, de bonne foi et surtout sans conditions préalables entre les deux parties au conflit, c’est-à-dire le front Polisario et le Maroc».
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Une semaine auparavant, De Mistura avait rencontré Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères. Ce dernier avait réitéré l’attachement du Maroc à la reprise du processus politique conduit sous l’égide exclusive de l’ONU pour parvenir à une solution politique dans le cadre du processus de tables rondes et en présence des quatre participants (Maroc-Algérie-Polisario-Mauritanie).
La position du Maroc est d’ailleurs la même que celle de l’ONU. L’envoyé spécial onusien, Staffan De Mistura avait souligné que l’objectif de sa mission est de relancer le processus politique autour des tables rondes. Un processus que refuse catégoriquement l’Algérie.
L’Espagne veut intervenir dans la résolution du conflit
José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, s’est réuni mardi avec son homologue américain, Antony Blinken. L’affaire du Sahara était au cœur de leurs échanges. «Nous avons convenu d’unir nos forces pour résoudre ce conflit auquel une solution doit être trouvée», a souligné Albares.
Ce dernier rencontrera ce vendredi Staffan De Mistura pour approfondir la discussion à ce sujet. Il paraît évident que l’Espagne souhaite regagner la confiance du Maroc surtout après l’affaire Brahim Ghali, qui a fait couler beaucoup d’encre et qui a créé une véritable tension entre les deux pays voisins. Lundi, le souverain espagnol Felipe VI a appelé à redéfinir les relations avec le Maroc sur des piliers plus forts et plus solides. «Notre proximité et l’intensité des nombreux liens qui nous unissent font que notre relation est clairement interdépendante. Pour cette raison, notre pays continuera à faire tous les efforts nécessaires pour créer et consolider un espace commun de paix, de stabilité et de prospérité», a-t-il avancé.
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Des propos appuyés par le président du gouvernement ibérique, Pedro Sanchez. Ce dernier a souligné le caractère stratégique de la coopération de son pays avec le Maroc. «Pour l’Espagne, le Maroc est un partenaire stratégique avec lequel nous devons marcher ensemble. Les deux nations doivent marcher ensemble pour commencer à matérialiser cette nouvelle relation dès maintenant», affirme Sanchez.
Par ailleurs, le silence radiodu Royaume se poursuit. Le Maroc n’a pas tout oublié. La preuve, c’est que Karima Benyaich, ambassadrice du Maroc en Espagne, n’a toujours pas rejoint son poste à Madrid depuis le 18 mai 2021.
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