L’année 2022 sera-t-elle l’année de la relance économique ? Les prévisions des différentes institutions sont plus ou moins mitigées sur cette question. La Banque mondiale estime que l’économie marocaine ne devrait s’accélérer que de 3,2% cette année. En effet, dans son récent rapport sur les perspectives économiques mondiales, la Banque mondiale indique que ce niveau de performance serait le résultat d’un ralentissement de la production agricole. Mais pas que ça.
La Banque mondiale note qu’avec moins de 40% de la population entièrement vaccinée dans la région MENA, le risque de perturbations économiques liées à la pandémie reste omniprésent. Elle souligne que les fluctuations des prix pétroliers pourraient ainsi affaiblir l’activité dans la région, faisant des perdants et des gagnants chez les importateurs et les exportateurs de pétrole. La BMexplique également que la propagation rapide du variant Omicron pourrait freiner la demande mondiale et entraîner une baisse des cours pétroliers. Cependant, elle table sur une augmentation graduelle de la croissance marocaine à partir de l’année 2023 ou elle devrait atteindre 3,5%.
Fitch and Solutions revoit ses prévisions à la baisse
L’agence de notation Fitch and Solutions a revu ses prévisions decroissance économique du Royaume à la baisse (3,4% en prévision initiale contre 3,2% actuellement). Fitch explique cela par les différentes mesures restrictives prises par le gouvernement pour lutter contre la hausse des cas de contamination au variant Omicron. «Du 1?? décembre au 31 janvier, le gouvernement a fermé les frontières aux voyages internationaux, et limité la capacité des espaces clos, ce qui nuira à la consommation des ménages et à la reprise de l’industrie du tourisme qui représente environ 15% du PIB du Maroc», souligne l’agence Fitch ans Solutions.
L’agence juge que le soutien de la politique de l’emploi menée par le gouvernement en 2022 restera le principal moteur de la croissance durant cette année. L’agence fait référence au programme « Awrach » qui vise la création de 250.000 emplois directs et le programme Forsa qui vise l’expansion des TPME et auquel une enveloppe de 1,25 milliard de DH (MMDH)a été dédiée.
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L’agence de notation souligne enfin que rien n’est certain et que tout peut changer avec certains indicateurs. En effet, Fitch and Solutions note qu’ «une bonne pluviométrie lors des prochains mois pourrait permettre au Maroc d’assister à une autre saison de récolte fertile en 2022, mais qu’il faudra toujours compter avec l’incertitude autour de l’évolution du variant Omicron qui pourrait conduire au renforcement des mesures restrictives». Dans ce dernier scénario, la croissance descendrait au-dessous des 3%, note enfin l’agence internationale.
Une croissance autour de 3% selon le FMI
Le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à une croissance économique autour de 3% en 2022. Le FMI argumente ses prévisions par l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne et d’une poursuite de la reprise des activités non agricoles. Selon l’institution internationale basée à Washington, la reprise économique au Maroc devrait se poursuivre au cours des prochaines années, malgré les séquelles de la pandémie.
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Roberto Cardarelli, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Maroc, a souligné que les récentes tensions inflationnistes restent maîtrisées et devraient s’estomper à moyen terme une fois que les pressions sur les coûts de production, provoquées par les perturbations des chaînes d’approvisionnement à l’échelle internationale, seront diminuées. Pour ce qui est du déficit courant, le FMI relève que ce dernier devrait revenir à un niveau plus proche de celui d’avant la crise et se stabiliser à moyen terme autour de 3,5% du produit intérieur brut (PIB).
Le HCP prévoit un taux de 2,8% au premier trimestre 2022
Pour ses prévisions pour l’année 2022, le Haut-commissariat au plan (HCP) note que l’activité économique devrait enregistrer une croissance de 2,8% durant le premier trimestre de l’année. «Compte tenu d’un accroissement de 3,4% de la valeur ajoutée hors agriculture, l’activité économique nationale enregistrerait une hausse de 2,8% au T1-2022, en variation annuelle, au lieu de +1% au même trimestre de 2021», indique le HCP.
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L’institution note également que la valeur ajoutée hors agriculture devrait augmenter, en glissement annuel, de 3,4% au T1-2022 ajoutant que dans le secteur tertiaire, l’activité poursuivrait son amélioration dans les services marchands notamment le commerce et le transport.
Par ailleurs, le HCP s’attend à une demande mondiale adressée au Maroc en augmentation de 2,4%, en variation annuelle, lors de la même période. La demande intérieure nationale, elle, devrait poursuivre son accroissement au début de l’année 2022, avec cependant un rythme en légère décélération particulièrement au niveau des dépenses des ménages.
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