La troisième vague de contaminations est beaucoup plus rapide que ses précédentes. Elle a un temps de doublement de 4 jours (8 jours dans les 4 premières semaines de la vague Deltaet de 15 jours dans les 4 premières semaines de la première vague). Aussi, le taux d’occupation des lits de réanimation au Maroc est passé de 2% il y a un mois à 7% aujourd’hui.
Contacté par LeBrief, Moulay Said Afif, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination a livré quelques chiffres sur la situation épidémiologique actuelle. «Bien que moins virulent que Delta, le variant Omicron se propage très vite. À fin novembre, on avait moins de 2.500 cas actifs qui étaient en circulation. Aujourd’hui, on est à plus de 37.000 cas. On enregistre aussi une augmentation de plus de 230% des cas de contamination entre le 3 et le 9 janvier. Cela veut dire qu’on a plus que doublé nos cas de contamination en l’espace d’une semaine seulement», souligne Moulay Said Afif.
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Notre intervenant précise que le taux de positivité est également très élevé. «Le taux de positivité est passé de 2% il y a quelques semaines à 27% aujourd’hui. Ces chiffres restent tout de même en deçà de la réalité du terrain», précise Moulay Said Afif. Ce dernier appelle à la vaccination et au respect des mesures barrières afin de limiter l’impact de la propagation d’Omicron : «Il faut absolument que les gens se vaccinent et prennent la 3e dose du vaccin anti-Covid-19. Avec cette dernière, on arrive à une immunité entre 3 et 7 jours contrairement à la deuxième dose ou il faut attendre 15 jours».
Difficulté de dépistage dans les hôpitaux publics
Avec plus de 30.000 tests effectués mardi et 22.000 ce mercredi, les hôpitaux publics connaissent une très grande affluence. Pour se faire dépister, il faut désormais pendre son mal en patience. À l’hôpital Moulay Youssef de Casablanca, des personnes arrivent dés 7 heures du matin pour pouvoir décrocher un ticket, sinon, la mission devient impossible.
Nous avons aperçu lors de notre travail d’observation une centaine de personnes qui se bousculent sans aucun contrôle et aucun respect de gestes barrières. Ils aspirent tous à effectuer un test PCR. «Je ne sais pas comment faire, je suis là depuis des heures et je n’arrive pas à avoir un ticket”, nous déclare Youssef, un jeune étudiant devant l’entrée de l’hôpital. “D’un côté, j’ai envie de me faire dépister et d’un autre, je n’ai aucune envie de rejoindre cette masse de personnes au risque de me faire contaminer»,dit-il.
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Au vu de la difficulté d’accéder à ces tests, certains sont contraints de se rendre dans les laboratoires privés. En payant 400 dirhams, le patient a la possibilité d’effectuer rapidement un test-PCR et de recevoir le résultat en quelques heures. Si ce dernier est positif, le patient peut se faire rembourser par la CNSS ou par son assurance maladie privée. Mais est-ce dans la possibilité de tous ? Voici un autre volet sur lequel le gouvernement Ait Taleb devrait se pencher s’il souhaite garder la situation épidémiologique sous contrôle.
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