La vague de contaminations à la Covid-19 prend de l’ampleur. Ainsi, 4.299 cas de contamination ont été détectés au Maroc en 24 heures, soit près de cinq fois le chiffre enregistré la veille (885).
Le nombre de cas est en hausse, le taux de positivité aussi. Ce dernier est passé de 1 ou 2% il y a quelques semaines à 19% ce mardi(4.299 cas détectés sur 22.169 tests réalisés). De leur côté, les cas actifs sont en hausse constante. Ils ont atteint 14.024 personnes le même jour alors que les cas sévères ou graves pris en charge sont de l’ordre de 183 personnes.
Selon les scientifiques, la vague se poursuivra jusqu’à fin janvier. Le taux de positivité devrait atteindre les 30% dans les deux semaines à venir, ce qui engendrerait un nombre record de contaminations dans le pays.
Omicron est-il vraiment dangereux ?
Même si le variant Omicron semble moins dangereux que Delta, en raison de sa “non-accessibilité aux poumons”, il pourrait générer des variants plus dangereux, souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Cette dernière indique qu’Omicron pourrait être à l’origine de nouvelles mutations plus malignes. L’agence onusienne ajoute aussi que plus Omicron se répand, se transmet et se réplique, plus il est susceptible de générer un nouveau variant.
«Actuellement, Omicron est mortel, il peut causer la mort […] Peut-être un peu moins que Delta, mais qui peut dire ce que le prochain variant pourrait générer», a déclaré Catherine Smallwood, une responsable des situations d’urgence à l’OMS.
Lire aussi :Covid-19 : 2022, année de tous les espoirs ?
Pour sa part, le site The Conversation est moins pessimiste. Pour ce chercheur, Omicron ne sera pas le variant final, mais il pourrait être le dernier variant « préoccupant ». «Si nous avons de la chance, et il faut ici rappeler que l’évolution de cette pandémie est difficile à prévoir, le SARS-CoV-2 pourrait devenir un virus endémique, qui mute lentement au fil du temps», souligne la même source.
Le site dédramatise l’impact du variant Omicron sur la population mondiale. «Ce virus, au mieux de ses capacités, pourrait juste continuer à muter de manière aléatoire, se modifiant suffisamment au fil du temps pour que les défenses immunitaires, adaptées à de précédents variants, ne le reconnaisse plus suffisamment, ce qui entraînerait des réinfections», note The Conversation.
Lire aussi :Covid-19 : nette hausse des cas de contamination au Maroc et dans le monde
Même constat du côté de Gérald Kierzek, médecin urgentiste et chroniqueur médical. Il affirme dans un entretienaccordéà Le Figaro que même si plusieurs politiques s’emballent, la réalité médicale sur le terrain n’est pas angoissante. Le médecin recommande aux gens d’arrêter de se faire tester. «Ca n’a plus de sens. Plus on a des cas positifs, plus on panique. On est en train de créer un cercle vicieux extrêmement anxiogène alors que finalement, ce virus est bénin et ne conduit pas à l’hôpital», estime Kierzek.
Ce dernier ajoute que regarder les chiffres de contamination n’est pas le plus important, «ce qui compte aujourd’hui, c’est de voir les chiffres d’hospitalisation».
Une pilule anti-Covid bientôt sur le marché marocain
Par ailleurs, le Comité scientifique et technique chargé de la lutte contre la Covid-19 vient d’autoriserla mise sur le marché de la pilule “Molnupiravir”. Ce médicament sera inclus dans le protocole thérapeutique une fois qu’il sera mis à la disposition des Marocains dans les différentes pharmacies du pays. Il est destiné uniquement aux personnes à risque et celles qui souffrent de formes sévères de la maladie afin d’éviter leur hospitalisation. Les enfants et les femmes enceintes ne sont donc pas concernés par ce traitement.
Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, a affirmé qu’une quantité de ce traitement avait «déjà été réceptionnée»par le Royaume et que ce médicament pourrait être prescrit dès «l’apparition des premiers symptômes».
Cette pilule fabriquée par le laboratoire américain Merck ne devrait pas être la seule à être autorisée au Maroc. L’utilisation d’autres pilules anti-Covid conçues par le laboratoire Pfizer ainsi que des laboratoires chinois et indiens sera examinée dans les prochains jours.
Flurona, qu’est-ce que c’est ?
Depuis quelques jours, le nom de « Flurona » circule dans les médias provoquant une nouvelle vague de peur parmi la population mondiale. Rassurez-vous, il ne s’agit ni d’un nouveau virus ni d’un nouveau variant. Concrètement, Flurona veut dire la co-existence chez une personne de deux virus, celui de la grippe et de la Covid-19.
Le professeur Tayeb Hamdi indique que Flurona n’appelle pas à la panique. «Le cas Flurona détecté chez cette femme en Israël, est le premier cas prouvé par des analyses, mais il y a certainement d’autres cas de Flurona partout dans le monde, mais qui n’ont pas été détectés». Pour le scientifique, la raison pour laquelle il n’y a pas beaucoup de cas répandus, c’est que la plupart des personnes qui viennent faire des tests le font soit pour la grippe soit pour la Covid-19, mais jamais pour les deux. «Ce n’est pas une pratique courante, mais en temps de pandémie, les personnes ont tendance à faire des tests afin de détecter la pandémie et de s’isoler».
Enfin, même si Tayeb Hamdi souligne qu’il ne faut pas s’alarmer, il appelle à la vigilance en évitant cette situation. Pour cela, il insiste sur la poursuite du schéma vaccinal et le respect permanent des mesures barrières.
IA et médias : nouveaux défis, nouvelles opportunités
Société - On l'attendait. En tant que média et acteur citoyen. Une discussion franche sur IA et médias ! Quel avenir ? Quelles solutions ?
Rédaction LeBrief - 10 octobre 20242M : enquête sur des malversations financières
Société - Des investigations sur des soupçons de malversations et de mauvaise gestion financière au sein de la 2ème chaîne nationale (2M).
Ilyasse Rhamir - 10 octobre 2024Baromètre de confiance : les Marocains méfiants face aux institutions
Société - Les principales conclusions du Baromètre de confiance Edelman 2024, avec un focus spécifique sur le Maroc et l'Afrique.
Sabrina El Faiz - 9 octobre 2024Zoo de Ain Sebaa retardé
Société -Le projet du Zoo de Ain Sebaa accuse un retard significatif, du fait de son déficit estimé à 20 MDH, selon Nabila Rmili.
Yassine Chraibi - 9 octobre 2024ANEF : ouverture de la saison de chasse 2024-2025
Hajar Toufik - 9 octobre 2024MSIA 2024 : 17 projets pour l’innovation sociale
Société - Les MSIA 2024 ont révélé une liste de 17 projets nominés visant à relever des défis sociaux et environnementaux.
Ilyasse Rhamir - 9 octobre 2024Al Haouz : inauguration du «Douar Shems’y» pour les orphelins
Société - "Douar Shems’y" inaugurée vendredi, est un village qui incarne l’espoir envers les orphelins du séisme d'Al Haouz.
Ilyasse Rhamir - 8 octobre 2024La Cigogne : après 25 ans, la limonade marocaine de retour
Société - La Cigogne fait son retour sur le marché sous la direction de la Société des Boissons du Maroc (SBM) après plus de 25 ans d’absence
Ilyasse Rhamir - 8 octobre 2024Libertés individuelles : le NON catégorique d’El Otmani
Mohamed Laabi - 4 novembre 2019Le procès du journaliste Omar Radi renvoyé au 27 avril
J.R.Y - 6 avril 2021Il faut sauver le soldat Brahim
Société - Arrêté en avril dernier dans le Donbass par les séparatistes pro-russes, le jeune marocain Brahim Saadoun accusé de “mercenariat”, a été condamné jeudi 9 juin 2022 à la peine capitale.
Atika Ratim - 22 juin 2022Harcèlement sexuel : comprendre l’affaire Jacques Bouthier
Société - Jaques Bouthier, ancien PDG du groupe Assu 2000, est accusé de viol sur mineur, traite des êtres humains et harcèlement sexuel sur des Marocaines. Voici ce que l’on sait sur cette sordide affaire.
Khadija Shaqi - 23 juin 2022Melilia : l’enclave de la mort
Société - "Le Maroc, ce frère qui massacre nos enfants pour les beaux yeux de l'Espagne", a titré l'hebdomadaire sénégalais "Le Témoin". C'est dire la profonde blessure causée par le drame survenu le vendredi 24 juin à Melilia.
Hafid El Jaï - 2 juillet 2022Bilan routier 2023 : une hausse alarmante de 9,5% des décès
Société - Au cours des dix premiers mois de 2023, le nombre de morts dans des accidents routiers a connu une hausse de 9,5%
Chaima Aberni - 9 janvier 2024Ramadan 2024 : voici les horaires de travail dans les administrations publiques
Société - Selon un communiqué de la tutelle un horaire continu sera adopté de 09H00 à 15H00 du lundi au vendredi pendant Ramadan.
Rédaction LeBrief - 8 mars 2024