Au début de la pandémie de la Covid-19, le télétravail s’est imposé par la force des circonstances.Aujourd’hui, dans certaines entreprises, il est devenu un choix réfléchi. Cependant, des questions s’imposent : comment les salariés marocains perçoivent-ils le télétravail ? Se sentent-ils bien outillés?? Sont-ils prêts à perpétuer l’expérience, post Covid-19 ?
Rekrute a mené en novembre 2021une enquête auprès de 2.709 salariés marocains, œuvrant majoritairement dans des grandes et moyennes entreprises. L’un des résultats, bien attendu, de cette enquête est que les entreprisessemblent avoir accueilli à bras ouverts le télétravail. 62% des participants à cette enquête disent que leurs entreprises l’appliquent jusqu’à aujourd’hui, dont 13%déclarent que leur entreprise a basculé en télétravail à temps complet, contre 38% qui disent que leur entreprise fonctionne encore en présentiel.
Le choix du mode de travail dépend étroitement du secteur d’activité, de la taille, de la culture de l’entreprise et du style de management adopté.Toutefois, la majorité des entreprises, encore réticentes au changement et qui travaillent toujours en présentiel, ne prévoit pas d’appliquer le télétravail prochainement.
Le télétravail entre productivité et démotivation
Aujourd’hui, 62% des entreprises œuvrant principalement dans le secteur des centres d’appel, de l’informatique, de la banque, de l’automobile, de la comptabilité et du BTP, appliquent télétravail, précise l’enquête. «Ceci est loin d’être une initiative unilatérale. En effet, 72% des télétravailleurs admettent avoir opté pour ce mode de fonctionnement volontairement, marquant ainsi le début d’une révolution non-volontaire».
La majorité écrasante, soit 81%, pense qu’il est plus facile de travailler à distance. Une préférence qui s’est confirmée davantage grâce au gain en productivité constaté.
Autre constat: 71% des salariés marocains en télétravail déclarent être plus productifs, et 80% des participants à cette enquête, qui font des réunions à distance, pensent que ces dernières sont plus efficaces que les réunions physiques. Néanmoins, 57% se plaignent des difficultés techniques qui, parfois, peuvent être source de démotivation et de baisse de productivité.
Cette contradiction engendre plusieurs questions : les patrons, arrivent-ils à juger avec certitude l’efficacité du télétravail ? Sont-ils conscients de leur devoir de fournir de meilleures conditions de travail à distance à leurs employés ? Considèrent-ils au moins l’accompagnement de leurs équipes pour améliorer les méthodes de travail, après plus d’une année de travail à distance ?
La mauvaise connexion internet et l’inadaptation des outils de travail représentent les deux facteurs clés qui font que les salariés, travaillant à distance, se sentent moins productifs. Par ailleurs, 23% déclarent qu’ils utilisent leur propre matériel.
«Des données clés qui reflètent le manque d’outils et de moyens informatiques et techniques pour assurer une expérience de télétravail qui répond aux attentes des deux parties : employeurs et salariés».
L’hybridation, un nouveau mode de fonctionnement ?
Malgré toutes ces difficultés, 57% des salariés marocains préfèrent le mode de travail hybride, dont 25% préfèrent travailler uniquement à distance. 72% des personnes en télétravail sont allés jusqu’à aménager un espace de travail chez eux, chose qui montre à quel point ils se sont bien accommodés à ce mode de travail et qu’ils ont l’intention de s’y investir dans le futur.
En effet, ils y perçoivent de multiples avantages, dont : un gain de temps, un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, la réduction du stress et de la fatigue et un gain de productivité.
Interrogés sur leur niveau de satisfaction, 67% des télétravailleurs sont satisfaits du télétravail, dont 25% vont jusqu’à la décrire comme « extraordinaire ». En revanche, un tiers d’entre eux en gardent un goût amer. Ainsi, le télétravail paraît loin d’être parfait ou convenable à tous. Le débordement du temps de travail sur la vie personnelle est l’inconvénient principal du télétravail. En creusant davantage, des inconvénients liés au management font surface : le manque de reconnaissance, une charge de travail plus importante et le management à distance.
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