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Après avoir paralysé le secteur du tourisme, la pandémie de la Covid-19 s’attaque désormais à l’enseignement. L’organisation de plusieurs établissements a été chamboulée après la découverte de cas suspects de contamination. C’est le cas de l’École nationale de commerce et de gestion de Casablanca (ENCG) qui a annoncé ce mercredi soir le passage aux cours en distanciel après l’apparition de quelques cas suspects de la Covid-19. La direction n’a pas mentionné de dates pour le retour aux classes, indiquant seulement «qu’une commission pédagogique se réunira d’urgence pour prendre les mesures nécessaires, en tenant compte de l’évolution de la situation sanitaire».
Parallèlement, le lycée Abidar Al Ghifari, situé dans le quartier Yacoub El Mansour à Rabat, a également fermé ses portes après la détection de huit cas de contamination au variant Omicron parmi les élèves. Le ministère de l’Enseignement a donc décidé de mettre en quarantaine tout le personnel et les élèves jusqu’au lundi 3 janvier 2022.
En cas de hausse constante des cas de contamination, il est probable que les vacances scolaires soient prolongés. 654 cas de contamination ont été détectés durant les dernières 24 heures contre 427 le jour d’avant (soit plus de 35% de hausse en une journée). Les cas actifs sont au nombre de 2.658 (+60% en une semaine), alors que les cas sévères ou graves pris en charge sont de l’ordre de 97.
Le supérieur en distanciel
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a appelé ce jeudi les différents chefs d’établissement d’enseignement supérieur à tenir toutes les réunions, rencontres, conférences et évènements à distance. Les examens devront, eux aussi, se tenir en distanciel. Une décision maintenue jusqu’à nouvel ordre.
Ce fait rappelle celui du printemps 2020 où toutes les universités du Royaume avaient été placées en distanciel. De son côté, la vaccination des enfants de 5-11 ans est en discussions au sein du Comité scientifique et technique. Sur les 28 cas de contamination au variant Omicron détectés à ce jour, cinq enfants sont âgées entre 4 mois et 13 ans.
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Le comité scientifique et technique de la vaccination n’a pas encore statué sur cette question mais Moulay Said Afif, membre du comité, a déclaré qu’une réunion devrait être tenue dans les prochains jours pour discuter des dernières études réalisées dans le monde à ce sujet.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) n’a pour l’heure homologué aucun vaccin pour les moins de 12 ans mais certains pays ont déjà pris cette initiative en commençant la vaccination des 5-11 ans. C’est le cas de la France, des États-Unis ou encore de l’Autriche. La Chine et les Émirats arabes unis vaccinent dès l’âge de 3 ans etCuba dès l’âge de… 2 ans.
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À l’aube d’une nouvelle vague de contaminations qui se profile, certaines questions persistent. Est-ce vraiment utile de vacciner les enfants de moins de 12 ans alors qu’aucune étude mondiale n’a recommandé cela ? Pourquoi vacciner cette tranche d’âge quand seuls 3% des populations de pays à revenu faible ou moyen ont bénéficié d’une dose de vaccin ? Vacciner le reste de la population mondiale n’est-il pas la priorité actuelle ?
Une chose est sûre, en attente des études prouvant l’efficacité des vaccins sur les moins de 12 ans, il est important de respecter toutes les mesures barrières afin de se protéger soi-même et protéger son entourage contre la propagation de ce virus.
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