Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Après avoir paralysé le secteur du tourisme, la pandémie de la Covid-19 s’attaque désormais à l’enseignement. L’organisation de plusieurs établissements a été chamboulée après la découverte de cas suspects de contamination. C’est le cas de l’École nationale de commerce et de gestion de Casablanca (ENCG) qui a annoncé ce mercredi soir le passage aux cours en distanciel après l’apparition de quelques cas suspects de la Covid-19. La direction n’a pas mentionné de dates pour le retour aux classes, indiquant seulement «qu’une commission pédagogique se réunira d’urgence pour prendre les mesures nécessaires, en tenant compte de l’évolution de la situation sanitaire».
Parallèlement, le lycée Abidar Al Ghifari, situé dans le quartier Yacoub El Mansour à Rabat, a également fermé ses portes après la détection de huit cas de contamination au variant Omicron parmi les élèves. Le ministère de l’Enseignement a donc décidé de mettre en quarantaine tout le personnel et les élèves jusqu’au lundi 3 janvier 2022.
En cas de hausse constante des cas de contamination, il est probable que les vacances scolaires soient prolongés. 654 cas de contamination ont été détectés durant les dernières 24 heures contre 427 le jour d’avant (soit plus de 35% de hausse en une journée). Les cas actifs sont au nombre de 2.658 (+60% en une semaine), alors que les cas sévères ou graves pris en charge sont de l’ordre de 97.
Le supérieur en distanciel
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a appelé ce jeudi les différents chefs d’établissement d’enseignement supérieur à tenir toutes les réunions, rencontres, conférences et évènements à distance. Les examens devront, eux aussi, se tenir en distanciel. Une décision maintenue jusqu’à nouvel ordre.
Ce fait rappelle celui du printemps 2020 où toutes les universités du Royaume avaient été placées en distanciel. De son côté, la vaccination des enfants de 5-11 ans est en discussions au sein du Comité scientifique et technique. Sur les 28 cas de contamination au variant Omicron détectés à ce jour, cinq enfants sont âgées entre 4 mois et 13 ans.
Lire aussi :Covid-19 : le monde en ordre de bataille contre Omicron
Le comité scientifique et technique de la vaccination n’a pas encore statué sur cette question mais Moulay Said Afif, membre du comité, a déclaré qu’une réunion devrait être tenue dans les prochains jours pour discuter des dernières études réalisées dans le monde à ce sujet.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) n’a pour l’heure homologué aucun vaccin pour les moins de 12 ans mais certains pays ont déjà pris cette initiative en commençant la vaccination des 5-11 ans. C’est le cas de la France, des États-Unis ou encore de l’Autriche. La Chine et les Émirats arabes unis vaccinent dès l’âge de 3 ans etCuba dès l’âge de… 2 ans.
Lire aussi :Omicron : les Marocains bloqués à l’étranger en état de détresse
À l’aube d’une nouvelle vague de contaminations qui se profile, certaines questions persistent. Est-ce vraiment utile de vacciner les enfants de moins de 12 ans alors qu’aucune étude mondiale n’a recommandé cela ? Pourquoi vacciner cette tranche d’âge quand seuls 3% des populations de pays à revenu faible ou moyen ont bénéficié d’une dose de vaccin ? Vacciner le reste de la population mondiale n’est-il pas la priorité actuelle ?
Une chose est sûre, en attente des études prouvant l’efficacité des vaccins sur les moins de 12 ans, il est important de respecter toutes les mesures barrières afin de se protéger soi-même et protéger son entourage contre la propagation de ce virus.
Temps de lecture : 4 minutes
Bilan annuel et recommandations : le CNDH dévoile son rapport 2023À Rabat, ce mardi, le CNDH a dévoilé son bilan annuel pour 2023, centré sur la consolidation d’un système national dédié à la protection des… |
Sacs plastiques : quel bilan huit ans après l’opération «Zéro Mika» ?À l'occasion de la Journée mondiale sans sacs plastique, nous avons interrogé Mustapha Benramel. L'expert en environnement et président de l… |
Les Marocains en première position des ordres de quitter l’UE en 2024Au cours des trois premiers mois de 2024, le nombre d'individus sommés de quitter l'Union européenne pour retourner dans leur pays d'origine… |
Le Code de la famille pourra-t-il équilibrer entre foi et changement sociétal ?Dans le cadre de ses prérogatives en tant qu'Amir Al Mouminine, le roi Mohammed VI a initié une démarche de révision du Code de la Famille. … |
Baccalauréat 2024 : un taux de réussite en légère haussePartout au Maroc, les candidats au baccalauréat ont découvert leurs résultats ce mercredi, dès les premières heures du jour. Les résultats o… |
Été 2024 : où se baigner en toute sécurité ?Selon le dernier rapport du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, présenté lors d'une conférence de presse à R… |
Le label «écoles pionnières» : un nouveau standard pour l’éducationLe nouveau décret gouvernemental établissant le label «écoles pionnières» représente une étape importante dans la quête de l'excellence éduc… |
Education : pourquoi les Marocains délaissent les filières littéraires au profit des sciences ?Depuis quelques années, le nombre de candidats dans les filières scientifiques au baccalauréat ne cessent d’augmenter et cette année n’a pas… |