L’économie marocaine se porte mieux en 2021. C’est ce qui ressort de la note de conjoncture publiée cette semaine par la Direction des études et prévisions financières (DEPF). L’institution signale que les perspectives de clôture de l’année 2021 s’annoncent globalement favorables et l’économie nationale devrait terminer l’année 2021 avec un rebond du PIB, en volume, aux alentours de 6%.
«Une telle progression permettrait au PIB de récupérer 99,5% de son niveau pré-Covid (2019), enregistrant ainsi l’un des meilleurs taux de croissance de la région MENA», note la DEPF.
Lire aussi :Flambée des prix : une nouvelle épreuve pour les économies africaines
La note de conjoncture souligne également que ces évolutions conjoncturelles interviennent dans un contexte international marqué par des perspectives de croissance favorables comme en atteste la dynamique des économies américaine et européenne, et celle des pays émergents.
«le regain de dynamisme de l’activité économique devrait permettre d’entamer un redressement progressif des équilibres macroéconomiques dès cette année avec un déficit budgétaire qui devrait se situer à 6,2% du PIB, contre 7,6% en 2020», explique la Direction à ce propos. Concernant le financement de l’économie, la DEPF note un ralentissement de la croissance des crédits bancaires à fin octobre, du fait de la baisse des crédits au secteur financier et du ralentissement du rythme de la croissance des crédits au secteur non financier.
Bank Al Maghrib prévoit un rebond de 6,7%
De son côté, la banque centrale estime que l’économie marocaine devrait connaître un rebond de 6,7% en 2021. L’institution marocaine fonde ses projections sur les progrès en matière de vaccination et l’excellente campagne agricole. Le taux directeur a été maintenu quant à lui à 1,5%. La Banque centrale souligne cependant que les prévisions des deux prochaines années resteront tributaires de l’évolution de la situation sanitaire aux niveaux national et international et des restrictions que les autorités seraient amenées à mettre en place.
La découverte de 28 nouveaux cas du variant Omicron durant la période du 15 au 21 décembre démontre une propagation rapide de cette nouvelle souche. L’annonce de nouvelles mesures de restrictions pourrait perturber la chaîne d’approvisionnement sur la production industrielle et augmenter les cours mondiaux des matières premières, ce qui aurait des répercussions négatives sur l’économie nationale.
Lire aussi :Économies africaines : une crise de la dette en gestation ?
Les projections de Bank Al-Maghrib tablent, dans le scénario central, sur une consolidation de la croissance à 2,9% en 2022 et à 3,4% en 2023. «La valeur ajoutée des activités non agricoles poursuivrait son amélioration aux rythmes de 3,2% en 2022 et de 3,4% en 2023 et, sous l’hypothèse de récoltes céréalières moyennes de 75 millions de quintaux annuellement, celle du secteur agricole reculerait de 2,8% en 2022 et progresserait de 2% en 2023», peut-on lire sur le communiqué de BAM.
Une chose est sûre, l’économie marocaine s’en sort plutôt bien en 2021. Mis à part le secteur du tourisme qui continue de souffrir des effets néfastes de la crise, les autres secteurs ont pu reprendre tant bien que mal leur activité. Ne reste plus qu’à espérer que la situation épidémiologique ne vienne pas enrayer cette relance.
Le Conseil de gouvernement adopte une augmentation du salaire minimum légal
Économie - Le Conseil de gouvernement a adopté le projet de décret n°2.24.1122 fixant le salaire minimum légal pour les activités agricoles et non agricoles.
Mbaye Gueye - 27 décembre 2024Régularisation volontaire de la situation fiscale : kesako ?
Économie - Quels risques y a-t-il à ne pas déclarer ses avoirs ? Sommes-nous des fraudeurs sans le savoir ? Mehdi El Fakir nous répond.
Sabrina El Faiz - 27 décembre 2024Riz : suspension des taxes pour 55.000 tonnes en 2025
Économie - Le ministère de l’Industrie et du Commerce a récemment annoncé une initiative visant à stabiliser les prix et à assurer l'approvisionnement en riz sur le marché national.
Ilyasse Rhamir - 27 décembre 2024Le Trésor place 10,5 MMDH d’excédents de trésorerie
Économie - La Direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE) a réalisé quatre opérations de placement des excédents de trésorerie, totalisant 10,5 milliards de dirhams (MMDH).
Mbaye Gueye - 27 décembre 2024Tétouan : baisse mensuelle, mais hausse annuelle des prix
Économie - L’IPC à Tétouan a enregistré un repli de 0,5% en octobre 2024 comparé à septembre, selon la direction régionale du HCP de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Ilyasse Rhamir - 26 décembre 2024SMIG-SMAG: une augmentation prévue en 2025
Économie - A partir de Janvier 2025, le SMIG passera de 3.111,39 Dhs brut à 3.266,96 Dhs brut, donc 3.046,77 Dhs net, contre 2.901,68 Dhs net auparavant.
Mouna Aghlal - 26 décembre 2024Taxe carbone : un levier stratégique pour l’évolution écologique au Maroc
Économie - L’introduction d’une taxe carbone représente un tournant stratégique dans l’engagement écologique du Maroc.
Mbaye Gueye - 26 décembre 2024ANRE : en 2023, la production nationale d’électricité a atteint 42 TWh
Économie - En 2023, le Maroc a enregistré une production nationale d’électricité de 42,38 TWh, marquée par une hausse de 2,3% par rapport à l’année précédente.
Mbaye Gueye - 26 décembre 2024Fiscalité : ce qui vous attend en 2024
Rédaction LeBrief - 8 décembre 2023Agadir-Dakar : la voie maritime au service du commerce
Économie - Une voie maritime inédite entre Agadir et Dakar s’apprête à révolutionner le transport de marchandises vers l’Afrique subsaharienne.
Ilyasse Rhamir - 9 décembre 2024Samsung dévoile le nec plus ulta des télévisieurs
J.R.Y - 29 janvier 2021Le petit commerçant domine 80% du marché national du commerce de proximité (Ryad Mezzour)
Économie - Ryad Mezzour; a indiqué que le petit commerçant domine 80% des parts de marché national du commerce de proximité.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024Un record historique pour le tourisme marocain
Économie - Le Maroc célèbre une année exceptionnelle pour son tourisme, avec un record de 15,9 millions d’arrivées enregistrées entre janvier et novembre 2024.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024Emploi : la crise coûte cher
J.R.Y - 7 avril 2020Pourquoi viser l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire marocain ?
Économie - Le secteur bancaire marocain se trouve aujourd’hui confronté à des défis majeurs en matière de performance opérationnelle.
Cabinet Ceteris Paribus - 1 mars 2024