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Les discussions entre Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, et les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’enseignement se poursuivent. Ce mardi 14 décembre, les représentants de la Fédération nationale de l’enseignement (UMT), du Syndicat national de l’enseignement (CDT), de la Fédération libre de l’éducation (UGTM), de la Fédération nationale de l’enseignement et du Syndicat national de l’enseignement (FDT), ainsi que ceux des académies, se sont une nouvelle fois entretenus avec le ministre à Rabat. Selon Benmoussa, cette nouvelle phase du dialogue social a abouti à certaines conclusions. «Nous avons tenu une série de réunions avec les représentants des syndicats de l’enseignement, dans un climat de confiance mutuelle», a-t-il déclaré, notant que les principales questions à examiner ont ainsi été définies.
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Grâce à ces rencontres, plusieurs dossiers ont été abordés, notamment ceux concernant la situation des administrateurs pédagogiques, des cadres d’orientation et de planification pédagogique, des fonctionnaires titulaires de diplômes supérieurs, des fonctionnaires désignés en dehors de leur cycle d’affectation, des assistants administratifs et des assistants-techniciens, ainsi que des fonctionnaires titulaires de doctorat. Le ministre a rappelé que lors de la précédente réunion du Comité technique (composé de représentants du ministère, d’organisations syndicales les plus représentatives, de professeurs et des cadres des académies), son département s’est engagé à résoudre ces dossiers, «dans le cadre d’une approche participative visant à trouver des solutions innovantes et adaptées».
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L’importance des réunions du dialogue social
Pour Chakib Benmoussa, les futures sessions du dialogue social avec les syndicats de l’enseignement serviront à instaurer un climat de confiance pour paver la voie à une profonde réforme du système éducatif ainsi que l’atteinte d’une meilleure qualité d’enseignement public. «Le ministère continuera à tenir ces réunions de façon régulière, avec la ferme volonté d’élaborer une vision commune qui défend les intérêts des femmes et des hommes de l’enseignement et participe à la promotion de leurs conditions sociales et matérielles, prenant en compte la nouvelle loi-cadre, le Nouveau modèle de développement et le programme gouvernemental», a assuré le ministre.
Concernant le projet de statut des fonctionnaires du ministère, il a affirmé qu’il fait partie des questions les plus importantes du dossier revendicatif des représentants des syndicats, précisant qu’un accord a été convenu sur un certain nombre de points et d’objectifs. Ces derniers seront la base des discussions qui démarreront à partir de janvier prochain.
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Optimisme des syndicats
D’après les représentants des syndicats de l’enseignement, ce quatrième round de dialogue s’est déroulé dans un climat positif et a réalisé quelques avancées. En effet, soulignent-ils, des consensus ont été atteints et n’attendent plus que le retour officiel d’autres intervenants gouvernementaux. De plus, vu que les six dossiers prioritaires du secteur ont été définis et détaillés, ils feront l’objet d’une nouvelle réunion le 28 décembre prochain.
Selon les syndicats, la rencontre de ce mardi a permis d’étudier les points en suspens relevés par le Comité technique et a ouvert la voie à une «mobilisation globale du corps de l’enseignement dans les projets visant la réhabilitation de l’école marocaine». Saluant au passage la volonté du ministère de poursuivre les rounds de dialogue sectoriel, ils ont également loué l’engagement de Benmoussa à trouver des solutions aux questions posées.
Par ailleurs, Abdelghani Erraki, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), a confié au quotidien Le Matin que le ministre a demandé un délai de 15 jours pour consulter le département du chef du gouvernement et d’autres départements ministériels. L’objectif de ce délai est de faire part auxdites autorités des progrès enregistrés lors des récents échanges ainsi que de recueillir leurs avis quant aux dossiers urgents qui ont été définis. Erraki a souligné : «nous aurons donc une réponse du ministre d’ici la fin du mois sur ces questions». Et de conclure que, pour les autres doléances du secteur, le ministère a suggéré qu’elles soient traitées dans le cadre de la discussion générale portant sur le nouveau statut du personnel du ministère de l’Éducation nationale, qui démarrera en janvier 2022.
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