Après avoir été suspendu en raison de la Covid-19, le recensement des appelés pour le service militaire obligatoire a été réactivé ce lundi 13 décembre par le ministère de l’Intérieur. Cette opération d’envergure, qui durera jusqu’au 10 février 2022, concerne les jeunes âgés de 19 à 25 ans à la date du 16 mai 2022. Selon Mouhcine Elblaoui, chef de division au ministère de tutelle, les critères de sélection des personnes éligibles au service militaire sont fixés par une commission centrale, présidée par le président de Chambre à la Cour de cassation et composée des départements ministériels concernés, des représentants des services sécuritaires militaires ainsi que des représentants des instances de gouvernance.
Lire aussi :Service militaire obligatoire : le recensement démarre le 13 décembre
Processus d’inscription
Abdessadek Benadi, secrétaire général à la Direction des affaires électorales au ministère de l’Intérieur, explique pour sa part que dès qu’un jeune reçoit une notification l’informant qu’il est appelé à effectuer le service militaire, il doit compléter le formulaire relatif au recensement sur le site électronique www.tajnid.ma dans un délai de 20 jours suivant la réception de la notification. Le conscrit est appelé à renseigner dans ce document sonnom, sonprénom, le numéro de sa Carte nationale d’identité électronique (CNIE), les prénoms de ses parents et le numéro de convocation. Le responsable précise que même les personnes qui n’ont pas reçu de convocations peuvent se rendre sur le portail électronique pour vérifier si leurs noms figurent dans la liste des nouveaux appelés.
Pour les citoyens qui n’ont pas été convoqués, ces derniers peuvent remplir le formulaire de recensementà titre volontaire et selon la même procédure précitée, tout en respectant le délai fixé pour que leur candidature soit prise en considération. Si le volontaire est un membre de la communauté marocaine résidant à l’étranger,il peutcompléterson formulaire depuis la page web dédiée à cet effet, ensaisissant en plus son numéro d’immatriculation consulaire. À noter quele service militaire reste facultatif pour les femmes et les Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Lire aussi :Le service militaire obligatoire de retour
Une formation multidisciplinaire
Les jeunes concernés par l’opération de recensement du service militaire au titre de l’année 2022 bénéficieront d’«une formation multidisciplinaire visant à consoliderleur statut d’acteurs agissants au sein de la société», a affirmé Mohamed Errerhaoui, chef de division au sein du ministère de l’Intérieur. Ce dernier indique que les conscrits recevront pendant les quatre premiers mois du service militaire, qui s’étale sur une année, une formation commune de base ainsi qu’une formation militaire. Au cours des huit autres mois, les appelés vont suivre une formation professionnelle dans les disciplines et spécialités disponibles dans les centres de formation relevant des Forces armées royales (FAR). Et, poursuit Errerhaoui, ce seront des formateurs militaires civils qui assureront l’encadrement et l’approfondissement des connaissances des jeunes candidats.
D’après le responsable, «le service militaire permettra aux conscrits de développer les valeurs de citoyenneté, le goût de l’effort, le sens de la discipline, le respect des symboles et des institutions de l’État et leur inculquera, par la même, la prédisposition à défendre la patrie et son intégrité territoriale».
Rémunération et avantage
Par ailleurs, Mohamed Errerhaoui a expliqué que la solde mensuelle accordée aux appelées pendant la durée du service militaire variera en fonction du grade attribué à chacun d’entre eux. Il précise dans ce sens que les jeunes dontle niveau d’études est inférieur au baccalauréat percevront une solde de 1.050 DH, contre 1.500 DH pour les sous-officiers détenteurs du baccalauréat et 2.100 DH pour les officiers ayant un diplôme universitaire équivalent à la licence. «En plus, une prime sera versée aux appelés qui seront affectés dans la zone Sud», fait savoir le responsable, notant que les appelés auront le droit à une pension de départ en cas de maladie contractée ou d’aggravation de la maladie au cours du service militaire.
En outre, les appelés bénéficieront de plusieurs autres avantages. Il s’agit notamment de soins dans les institutions hospitalières militaires et d’une assistance médico-sociale, d’une couverture maladie, d’une assurance décès et d’invalidité.«L’État prend en charge aussi bien sa part des cotisations ou des contributions dues que celles des recrues», qui recevront également une indemnité et une solde exonérées de tout impôt, qui ne seront soumises à aucun prélèvement. Aussi, les conscrits auront un grade militaire conforme au système hiérarchique en vigueur chez les FAR, à savoirofficier, sous-officier et soldat. Le fonctionnaire qui disposedu statut de militaire pourra égalementconserver le salaire qu’il perçoit pour sa fonction ainsi que le droit de retourner dans son administration d’origine après la fin de son service. Les appelés bénéficieront aussi du droit de participer aux concours annoncés pendant leur service militaire.
Une forte participation de la jeunesse
Pour rappel, l’opération de sélection de la première promotion des conscrits avaitconnu une forte participation de la jeunesse marocaine. En effet,sur les 80.000 conscrits recensés au cours des phases préliminaires, 70.701 volontaires, dont 24.000 filles, ont adressé leurs demandes, ce qui a incité à augmenter le nombre du premier contingent de 10.000 à 15.000 personnes. Pour la promotion de 2022, Abdellatif Loudiyi, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Administration de la défense nationale, a indiqué que quatre nouveaux centres de formation ont été créés pour recevoir 20.000 candidats dans les villes de Benslimane, Sidi Yahya Al Gharb, Benguerir et Tan Tan. Ces derniers viennent s’ajouter aux quatre autres centres déjà opérationnelsqui avaientété équipés pour recevoir les premiers candidats avant la crise sanitaire.
Lire aussi :Service militaire: 150 filles en formation au centre de Témara
Le Maroc et le Chili renforcent leur coopération bilatérale (Nasser Bourita)
Politique - Le Maroc et le Chili ont décidé d'intensifier leur coopération bilatérale en activant tous les mécanismes existants, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, lors d’un point de presse à Rabat mercredi.
Farah Nadifi - 18 décembre 2024Sahara : Malte réaffirme son soutien au plan marocain
Politique - Malte a réaffirmé son soutien au plan d’autonomie marocain, le qualifiant de bonne base pour une résolution définitive de la question du Sahara marocain.
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024Maroc-Chili : un partenariat renforcé pour un avenir commun
Politique - Le Maroc et le Chili ont affirmé leur volonté commune de renforcer leurs relations bilatérales et de consolider leur coopération dans tous les secteurs clés.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Rabat : réunion du Comité de suivi de la pêcherie de poulpe
Politique - Sous la présidence de Zakia Driouich, secrétaire d'État chargée de la Pêche maritime auprès du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, une réunion du Comité de suivi de la pêcherie de poulpe s'est tenue mardi à Rabat.
Farah Nadifi - 17 décembre 2024Le Maroc, au cœur des réflexions sur l’avenir mondial
Politique - Rachid Talbi El Alami, a souligné l'importance de rétablir la paix et la sécurité mondiale en respectant le droit international et la souveraineté des États.
Mbaye Gueye - 17 décembre 2024Le Maroc, moteur de l’intégration africaine (Driss Lachguar)
Politique - Driss Lachguar, premier secrétaire de l’USFP, a souligné l’importance des liens historiques, culturels et stratégiques entre le Maroc et le continent africain.
Ilyasse Rhamir - 17 décembre 2024Conseil de gouvernement : examen de sept projets de décret
Politique - Le Conseil de gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, se réunira jeudi à Rabat pour examiner plusieurs projets de décret et des propositions de nomination.
Rédaction LeBrief - 17 décembre 2024Cour des comptes : le stress hydrique, un état d’urgence climatique et stratégique
Politique - Le rapport 2023-2024 de la Cour des comptes met en lumière les défis liés à la gestion hydrique.
Farah Nadifi - 17 décembre 2024Cabinet royal : le cercle des conseillers
Hafid El Jaï - 27 novembre 2021Maroc – BERD : vers une économie verte et inclusive
Économie, Politique - Aziz Akhannouch s’est entretenu à Rabat avec Odile Renaud-Basso, présidente de la BERD, ce jeudi 5 décembre.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Le Maroc : pilier stratégique de la coopération sécuritaire et du renseignement dans un contexte géopolitique évolutif
Tribune - Par une approche intégrée combinant soutien au renforcement des capacités sécuritaires, le Royaume se positionne comme un acteur central.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Eau et électricité : quatre régions gérées par les SRM
Politique - Les dates d’entrée en vigueur des contrats de gestion conclus avec les Sociétés régionales multiservices (SRM) sont désormais connues.
Rédaction LeBrief - 3 septembre 2024Soutien public à la presse : un décret qui divise
Politique - Six organisations éditrices représentant plus de 800 entreprises médiatiques ont exprimé leur désaccord face au décret fixant les plafonds de soutien aux secteurs de la presse.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Maroc-France : renforcement de la coopération migratoire par une réunion inédite
Politique - En marge du séminaire biannuel des consuls généraux organisé par l’Ambassade du Maroc en France, une réunion inédite a eu lieu le 29 novembre 2024 à la Chancellerie, réunissant de hauts responsables des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères des deux pays.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024«Pour renforcer la diplomatie parlementaire, plusieurs pistes méritent d’être explorées», Nadia Bouaida
Politique - Nadia Bouaida : « une attention particulière devrait être accordée à la dynamisation des groupes d’amitié parlementaire ».
Sabrina El Faiz - 30 décembre 2024Réunion sur la politique actionnariale de l’État, présidée par Aziz Akhannouch
Politique - Jeudi, le chef du gouvernement a présidé une réunion de l'Instance de concertation sur la politique actionnariale de l'État.
Hajar Toufik - 20 septembre 2024