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Le Maroc, les États-Unis et Israël célèbrent en ce mois de décembre le renforcement de leurs relations. En effet, il y a un an, l’ex-président américain, Donald Trump, a annoncé que son pays reconnaissait la marocanité du Sahara et qu’il soutenaitle pan d’autonomie proposé par le Royaume. Par la suite, malgré le départ du milliardaire républicain et l’arrivée de Joe Biden au bureau ovale, la position des États-Unis n’a pas changé, en dépit des efforts de plusieurs détracteurs, dont l’Algérie et lePolisario,de forcer la nouvelle administration américaine à revenir sur cette décision. D’ailleurs, le représentant des États-Unis au Conseil desécurité de l’ONU a affirmé que son pays «continuera à considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste», pour satisfaire les attentes des populations de la région quant à un avenir pacifique et prospère.
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En outre, la diplomate américaine estime que la nomination de Staffan De Mistura comme envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara «offre une occasion, qui n’a que trop tardé, de revitaliser le processus politique mené par les Nations Unies et de permettre aux parties de franchir un cap sur la voie d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions pertinentes de l’ONU». Notons que depuis la reconnaissance américaine de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud, les ouvertures des missions diplomatiques étrangères dans les villes de Laâyoune et Dakhla se sont accélérées. Aujourd’hui, on compte pas moins de 26 représentations diplomatiques arabes et africaines dans les provinces du Sud du Royaume.
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Consolidation des relations Maroc-USA
Pour le porte-parole officiel de l’ambassade des États-Unis à Rabat, Jerome Sherman, «l’année écoulée a été l’un des jalons de l’histoire des relations entre les États-Unis et le Royaume du Maroc, qui sont devenues plus fortes que jamais». Ce dernier a confié à HespressFR que les deux payscélèbrent également cette année lequinzième anniversaire de leur accord de libre-échange, soulignant que le Royaume est le seul pays du continent africain à avoir signé un tel accord avec Washington. Grâce à ce partenariat, les opportunités de travail ont augmenté et la valeur du commerce des marchandises a quintuplé pour atteindre plus de cinq milliards de dollars par an.
De plus, Sherman a affirmé que «le Maroc est un partenaire essentiel pour l’Amérique sur un éventail de questions, dont celle de la sécurité». Il a évoquédans ce sens la participation du pays à plusieurs exercices et événements militaires annuels à travers le monde ainsi que sa contribution à des programmes internationaux d’éducation, de formation militaires et de vente de matériel militaire à l’étranger.
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La reprise des relations Maroc-Israël
Par ailleurs, en ce mois de décembre, le Maroc et Israël célèbrent aussi la signature deleur accord tripartite avec les États-Unis, qui représente désormais une feuille de route pour la coopération entre les trois pays. Cet accord a acté la reprise des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv et a affirmé la volonté et la détermination des deux pays à renforcer leurs liens et à créer de nouvelles opportunités pour parvenir à la paix et à la prospérité dans la région. Le 17 septembre dernier, Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine, a souligné lors de sa participation à la célébration par visioconférence du premier anniversaire des accords d’Abraham, qu’«en une année, les deux pays ont instauré une plateforme de dialogue et de coopération avec des groupes de travail en vue de se rencontrer, discuter et travailler ensemble».
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Signature d’une série d’accords
Durant l’année écoulée, le Maroc et Israël ont signé quelque 20 accords, dont le protocole d’accord de coopération militaire et sécuritaire, paraphé à Rabat le 24 novembre lors de la visite du ministre de la Défense, Benny Gantz. Cet accord, le premier à être signé entre l’État hébreu et un pays arabe, concerne le renforcement de la coopération maroco-israélienne dans le renseignement, l’approvisionnement et la mise en place d’exercices militaires bilatéraux. Cette collaborationvise à formaliser les relations sécuritaires et soutenir des partenariats futurs entre les deux pays.
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En outre, en août dernier, et avant le voyage de Benny Gantz, c’est le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, qui a effectué une visite historique au Maroc, devenant ainsi le premier membre du gouvernement de l’État hébreu à se rendre au Royaume depuis la reprise des relations entre les deux pays en décembre 2020. Lors de son séjour de 48 heures, Lapid a signé trois nouveaux accords de coopération avec Nasser Bourita. Le premier concernait un mémorandum d’entente qui définit le cadre de concertation politique, et vise à contribuer au renforcement des relations et de la coopération multiforme entre les deux pays. Le deuxième accord portait sur un nouveau partenariat dans le domaine de la culture, des sports et de la jeunesse. Le troisième accordconcernait pour sa partles services aériens,et vise la promotion du système de l’aviation internationale basé sur la compétition entre les compagnies aériennes ; la mise en place de réseaux de transports aériens fournissant des services qui répondent aux besoins du public en termes de voyages et de livraisons avec des prix compétitifs ; d’assurer une sécurité optimale au niveau du transport aérien international, notamment face aux menaces contre la sécurité de l’aviation civile. Toujours dans le cadre de cette visite, le chef de la diplomatie israélienne a également inauguréla représentation diplomatique de son pays à Rabat.
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Aussi, le rétablissement des relations entre le Maroc et Israël a également permis la reprise des vols entre les deux pays, les premièreslignes aériennes commerciales directes avec Israël ayant été lancées en juillet dernier. Ce même mois, les deux pays ont signé un accord pour commencer à promouvoir la destination touristique du Maroc et ont entamé un processus marketing conjoint pour stimuler le tourisme entrant. Ce sont les compagnies aériennes israéliennes Israir et El Al qui ont lancé les premiers vols directs vers Marrakech en provenance de Tel-Aviv, le 25 juillet dernier. De son côté, Royal air Maroc (RAM) comptait lancer des vols Casablanca–Tel-Aviv ce 12 décembre, mais ces derniers ont été reportés en raison de l’exacerbation de la pandémie de la Covid-19 dans le monde, notamment après l’apparition du variant Omicron. Pour le moment, les frontières du Maroc sont encore fermées, le gouvernement optant pour cette mesure pour éviter une nouvelle vague de la pandémie.
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Enfin, Nasser Bourita, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et Yair Lapid ont prévu de participer àune réunion tripartite de haut niveau le 22 décembre courant pour célébrer la signature de la déclaration conjointe États-Unis–Maroc-Israël et la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.Cependant, en raison de la crise sanitaire le format de cette cérémonie n’a toujours pas été défini.
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