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Des opérations conjointes de lutte contre le terrorisme ont permis aux services marocains de sécurité d’arrêter des dizaines de personnes soupçonnées d’extrémisme dans plusieurs villes du Maroc. Les opérations d’arrestations ontainsi concernéOujda et Berkane dans la région de l’Oriental ainsi que Tiznit sur la côte Ouest de la région de Souss-Massa. Certaines interpellations ont également eu lieu à Azilal dans le centre du pays, à Tétouan dans le Nord et à Casablanca.
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Les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ainsi que de la Gendarmerie royale se sont associés pour mener à bien ces opérations, souligne la MAP. Les perquisitions effectuées aux domiciles des suspects ont permis de saisir plusieurs fusils etcouteaux, du matériel de propagande lié à Daech, de la documentation technique sur la fabrication d’explosifs et du poison. Les descentes policières étant toujours en cours, il n’y a pas encore de détails sur le nombre exact de cellules terroristes démantelées ni sur leurs projets et cibles.
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Ces opérations conjointes visant à arrêter les suspects terroristes s’inscrivent dans le cadre des efforts accrus du Maroc pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme. Le Royaume a depuis plusieurs années intensifié ses efforts de lutte contre ce fléau, devenant ainsi l’un des pays les plus sûrs au monde ainsi qu’un modèle de lutte antiterroriste. En 2015, le pays a créé le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), dont les unités ont réussi à arrêter et à démanteler des dizaines de cellules terroristes à travers le pays. L’une de ses dernières opérations en date remonte à octobre, lorsque le BCIJ a démantelé une cellule terroriste à Tanger. Cette dernière fabriquait des explosifs en vue d’attaquer plusieurs sites importants dans le pays.
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Par ailleurs, depuis 2002, les services marocains de sécurité ont démantelé 2.009 cellules terroristes, arrêté plus de 3.353 personnes pour leur participation présumée à des activités terroristes et fait avorter plus de 500 « complots terroristes sanglants », selon les données compilées par le BCIJ.
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