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Les provocations algériennes se poursuivent. Le dernier épisode date du vendredi dernier. Lors de la présentation des prévisions météorologiques, la première chaîne algérienne fait état de la situation météorologique dans toutes les capitales du Maghreb arabe, sauf celle du Maroc. Pire encore, notre capitale est remplacée par la ville de Laâyoune, que la chaîne algérienne qualifie de “ville occupée”.
Cet acte a été vivement critiqué par l’écrivain et journaliste algérien, Anouar Malek. Dans une vidéo sur son compte officiel YouTube, ce dernier accuse le régime algérien de faire une fixette sur le Maroc : «Tebboune dit n’avoir aucun problème avec le Maroc. Ce que l’on voit sur la scène politique est tout l’inverse», souligne Anouar Malek. Et d’ajouter : «Quelle honte ! Vous êtes arrivé au point de supprimer la capitale d’un pays voisin et membre de l’Union maghrébine pour la remplacer par Laâyoune que vous jugez occupée ? Vous devez savoir que cela vous a rabaissé ainsi que tout ce que vous défendez».
Benkirane appelle le régime algérien au calme
S’exprimant le lendemain de cette provocation, l’ex-chef du gouvernement et actuel secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a conseillé les dirigeants algériens à revenir à la sagesse et à Dieu. Il a souligné qu’une guerre entre le Maroc aurait des répercussions catastrophiques sur les deux pays. «Il faut que vous soyez conscients de ce que vous faites. Regardez ce qui se passe en Libye et en Tunisie. Protégeons nos pays et laissons cette région stable», a-t-il dit.
Lire aussi :Maroc-Algérie : une guerre est-elle envisageable ?
Abdelilah Benkirane souligne que l’Algérie a une bonne raison de garder les frontières fermées. «Feu Abdellatif Bouteflika l’avait bien dit, si l’Algérie garde les frontières fermées, c’est parce qu’ils savent pertinemment que les Algériens qui arriveront au Maroc seront beaucoup plus nombreux que les Marocains à destination d’Algérie», note l’ex-chef du gouvernement. Ce dernier accuse également l’Algérie de gaspiller l’argent du pétrole depuis plus de 45 ans dans la lutte contre les intérêts diplomatiques et économiques du Maroc. «Si guerre il y a, nous serons avec notre pays et notre Roi et vous ne la gagnerez pas», lance-t-il avec fermeté.
Les premiers couacs du Medgaz
Après avoir décidé de mettre fin au contrat du Gazoduc Maghreb-Europe, l’Algérie s’est tournée vers le Medgaz pour assurer l’ensemble de ses exportations algériennes de gaz naturel (GN) vers l’Espagne. Sauf que l’unique source actuelle d’approvisionnement à partir de l’Algérie a connu un premier incident. Les médias espagnols relèvent qu’une nette baisse du flux d’arrivée du gaz a été enregistrée entre le lundi 29 novembre à minuit et lemercredi 1er décembre à 6hdu matin.
Ces informations ont relancé une vive polémique en Espagne concernant sa dépendance gazière vis-à-vis de l’Algérie qui lui fournit près de 45 % de son gaz naturel consommé localement. Elles remettent en cause également les capacités de l’Algérie à gérer les conséquences de sa guerre diplomatique contre le Maroc et les capacités réelles du Medgaz.
Lire aussi :Gazoduc Medgaz : l’Algérie fait du chantage à l’Espagne
Par ailleurs, rappelons que la Sonatrach, première entreprise pétrolière et gazière algérienne continue de livrer certaines entreprises privées marocaines, c’est le cas d’Afriquia Gaz. Un Tanker de la société algérienne a été aperçu dans le port de Mohammedia, la semaine dernière. La Sonatrach explique sa présence par des engagements avec des entreprises marocaines. Des engagements qu’elle est obligée d’honorer pour pérenniser son image de marque.
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