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À l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, ce jeudi, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en partenariat avec l’ONU Femmes et l’appui de l’Ambassade du Canada au Maroc, a organisé une journée d’étude à Rabat.
Une rencontre consacrée aux défis et contraintes de la prise en charge des femmes et filles victimes de violences. La journée, qui coïncide avec le lancement de la Campagne mondiale «16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre», vise à renforcer la coordination entre les différents départements et institutions de sécurité pour garantir une prise en charge des femmes victimes de violence.
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Intervenant lors de cette rencontre, Sara Bazazi, commissaire principal et chef du service des études à la direction de la police judiciaire, a souligné que 61.388 dossiers portant sur toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles ont été reçus depuis le début de l’année 2021. 7% de ces dossiers concernent des violences sur des mineures.
Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, a souligné qu’un effort de sensibilisation autour de ce fléau doit être mené dans le milieu scolaire, en impliquant les élèves et les étudiants dans ce processus. La ministre a également noté que les médias ont un rôle « très important » à jouer dans la promotion d’une image positive de la femme marocaine.
Les violences ont augmenté durant le confinement
La Fédération des ligues des droits des femmes (FLDP) a noté dans un rapport que les violences basées sur le genre se sont accentuées de 31,6% durant le confinement en comparaison avec la même période de 2019. La violence psychologique a représenté le taux le plus élevé avec 47,9%, suivie par la violence économique avec 26,9% et la violence physique (15,2%). La violence sexuelle représente quant à elle 5,1%.
Il faut dire que la pandémie de la Covid-19 et les différents confinements ont augmenté le niveau de stress et de la pression économique, ce qui a engendré des dépressions, mais aussi une augmentation de la consommation d’alcool et de drogue. Autant de causes qui, réunies, ont eu pour effet d’aggraver les violences domestiques sur les femmes.
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Au niveau international, une étude de l’ONG Oxfam souligne que plus de 245 millions de femmes ont été confrontées à des violences sexuelles ou physiques au sein d’un couple. Ce nombre est plus important que celui des cas de coronavirus enregistrés à l’échelle mondiale entre octobre 2020 et octobre 2021 (199 millions).
Autres chiffres alarmants, une femme est victime de violences physiques ou psychologiques dans le monde toutes les trois minutes et de viol ou tentative de viol toutes les sept minutes. Des statistiques inquiétantes qu’il faudra tenter de réduire drastiquement.
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