C’est une annonce qui fait couler beaucoup d’encre depuis quelques jours. Le ministère de l’Éducation nationale a souligné vendredi dernier que le concours de recrutement des enseignants et des cadres administratifs prévu le 11 décembre prochain connaîtra plusieurs changements importants. Parmi ces derniers, la mise en place d’une procédure de pré-sélection au concours écrit, l’exigence d’une lettre de motivation pour évaluer l’intérêt pour les métiers de l’éducation et enfin la limitation de l’accès aux concours aux moins de 30 ans.
Quelques heures après cette annonce, des manifestations ont eu lieu dans les villes d’Agadir et de Fès. Des étudiants ont protesté contre les nouvelles conditions d’accès aux concours d’enseignement et ont scandé des messages dénonçant la souffrance qu’ils subissent dans les différentes universités du Royaume.
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Contacté par LeBrief, Abdelghani Erraki, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), n’a pas caché sa déception et son amertume quant aux décisions prises par le département de Chakib Benmoussa. «Le timing de cette annonce est très surprenant. Nous venions tout juste de rencontrer le ministre mardi et nous avions planifié de nous revoir ce mardi 23 novembre pour une seconde rencontre de concertations. Nous sommes très surpris de cette annonce qui intervient sans aucune consultation des syndicats», souligne Erraki.
Ce dernier estime que la décision de la tutelle et la manière dont elle a été annoncée témoignent d’un grand manque de respect envers les syndicats. «Nous évoquerons ce point demain avec le ministre. Nous n’avons même pas été informés par ces annonces alors que l’on a notre mot à dire», déclare notre intervenant.
Le SG du Syndicat national de l’enseignement souligne être contre deux décisions annoncées par le ministère de l’Éducation nationale dans son récent communiqué, notamment la fixation de l’âge d’accès aux concours à 30 ans et la nécessité pour les enseignants du secteur privé de présenter une autorisation de leur employeur afin de passer cet examenétatique. «Le second point cité n’est pas une nouveauté, on en parle chaque année. Il est évident que les directeurs d’écoles ne voudront pas livrer une autorisation à leurs salariés enseignants. Cela voudrait dire qu’ils quitteraient leurs fonctions dans l’école privée pour travailler dans le secteur public. Les employeurs n’accepteraient jamais de leur donner cette autorisation», estime Abdelghani Erraki. Et d’ajouter : «concernant la fixation de l’âge à 30 ans, nous refusons que le ministère justifie cela par l’aspiration à une meilleure qualité d’enseignement. La qualité d’un enseignant n’a jamais été liée à son âge. De plus, la décision a été annoncée à moins de 20 jours de la date du concours. Ce qui explique les manifestations dans les différentes villes du pays».
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Enfin, le syndicaliste explique qu’il faut faire attention avant de faire de telles annonces, surtout dans le contexte actuel. «Le Maroc vit un moment de tension lié au pass vaccinal et à la mobilité réduite. Ces décisions risquent d’aggraver la situation et accentuer l’actuelle crise sociale», prévient Erraki.
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