Il y a des chiffres qui ne trompent pas. 24,38 millions de Marocains ont reçu au moins une dose du vaccin anti-Covid, 22,5 millions sont doublement vaccinés, zéro décès a été enregistré durant ces dernières 24 heures, le taux d’occupation des lits de réanimation Covid-19 est inférieur à 2,5%. Beaucoup d’indicateurs qui nous poussent à dire que la situation épidémiologique est plus rassurante que celle des mois précédents. Toutefois, est-ce une raison de baisser la garde ? Non, répond le Comité scientifique et technique de lutte contre la Covid-19.
Dans une conférence de presse tenue, le vendredi dernier, le Comité a souligné que le monde a connu quatre vagues dont deux avec des courbes aplaties pour le Maroc (celles de mars 2020 et la vague Alpha en avril et mai 2021). Deux vagues évitées grâce aux mesures et aux décisions gouvernementales, note le Comité.
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Cependant, la sonnette d’alarme a été tirée quant à l’arrivée d’une 5evague dans le monde. Un scénario que le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, veut éviter par tous les moyens. «Nous sommes dans une course contre la montre pour nous préparer au mieux à réduire les effets et l’impact de cette nouvelle vague», souligne-t-il. Pour ce dernier, la vaccination et les mesures barrières sont les seuls moyens de lutter contre cette nouvelle recrudescence.
En effet, la 5evague du nouveau coronavirus fait des ravages en Europe. Face à la flambée des cas de contamination, l’Autriche a décidé de reconfiner ce lundi l’ensemble de sa population et rendre la vaccination obligatoire à partir du 1erfévrier prochain. Environ 40.000 personnes sont descendues samedi dans les rues pour critiquer cette décision. L’Autriche est le premier pays européen à avoir annoncé un retour au confinement, mais cela pourrait inciter d’autres nations à faire de même.
Objectif, sensibiliser les jeunes à la vaccination
Le gouvernement marocain souhaite atteindre l’immunité collective afin d’élargir davantage les restrictions, mais pour cela il doit convaincre la catégorie des jeunes qui est aujourd’hui la plus réticente aux vaccins anti-Covid. À ce jour, 4,5 millions de Marocains sont attendus pour recevoir leurs doses anti-Covid.
«Nous tentons de les sensibiliser par différents moyens notamment au niveau des universités, mais aussi des médias», souligne Azeddine Ibrahimi, épidémiologiste et membre du Comité national scientifique et technique. Ce dernier précise qu’il faut expliquer aux Marocains que «la sortie de la crise est très importante pour leur santé, mais aussi pour l’économie et la compétitivité nationale».
Ibrahimi livre un exemple sur l’importance de la vaccination dans la réduction des cas de décès dans le monde. Il précise qu’avec un taux de vaccination de 35%, l’Ukraine a déploré 400 décès le mardi 16 novembre dernier tandis que la Grande-Bretagne qui a vacciné 70% de sa population n’enregistre que très peu de morts malgré le nombre élevé de nouvelles contaminations.
Aucun décès lié au vaccin anti-Covid
Rachida Slimani Ben Cheikh, directrice du Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM), a assuré qu’aucun décès lié aux vaccins n’a été enregistré. Cette dernière a précisé que toutes les autopsies effectuées sur les cas de décès n’ont établi «aucun lien avec le vaccin».
En ce qui concerne les raisons de l’instauration d’une troisième dose, le comité a noté que «83% des décès enregistrés durant la vague Delta sont soit non vaccinés, soit incomplètement vaccinés ou complètement vaccinés depuis cinq mois et plus». Ce dernier constat aurait été décisif dans le choix du Comité de recommander une troisième dose.
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Concernant le choix de la vaccination des 12-17 ans, le Comité expliqueque la vague Delta a fortement touché cette catégorie. Sur les trentaines de cas de décès d’enfants au Maroc depuis le début de la pandémie, la plupart d’entre elles sont survenues lors de la vague Delta, note le Comité qui assure que leur vaccination ainsi que celle des femmes enceintes vise à les protéger.
Les premières doses Sinopharm “Made in Morocco” disponibles dès décembre
Fabriquées par la société Sothema, les premières doses Sinopharm “Made in Morocco” devraient être prêtes le mois prochain. Le projet, dont la convention a été signée en juin dernier devant le roi Mohammed VI, vise à démarrer à court terme une capacité de production mensuelle de cinq millions de doses, avant de passer à la vitesse supérieure à moyen terme. Ces productions devraient servir à renforcer les campagnes de vaccination en Afrique subsaharienne.
Plusieurs pays du continent souffrent d’un retard en termes de vaccination. D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), seuls cinq pays sur 54 atteindront l’objectif de vacciner 40% de leur population d’ici à la fin d’année 2021. Les Seychelles, l’Île Maurice, la Tunisie, le Cap-Vert et le Maroc. Autant dire que les livraisons marocaines seront plus que bienvenues.
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